Auteur :
Diarra
A.,
Riedacker
A.
Année de Publication :
2017
Type : Article
Thème : Ecosystèmes terrestres
Couverture : Burkina Faso
Au Nord du Burkina Faso les rendements en grain en 1992 du sorgho passèrent de 0,063 t.ha-1 pour les témoins à 0,976 t.ha-1 sur zaïs (micro-cuvettes d’environ 0,12 m3) avec 65 unités de NPK et 3 t de compost. L’intensité territoriale (IT) par tonne de grain a été divisée par 15,5 en 1992. Mais alors que les précipitations annuelles en 1993 furent seulement inférieures de 10% par rapport à 1992, les rendements des témoins furent divisés par 3 pour les témoins et par 2 sur zaïs. Pour le maïs la production moyenne de 2012 à 2014 est passée de 0,8 t.ha-1 pour les témoins à 2,215 t.ha-1 à Yatenga et à 2,88 t.ha-1 à Bam, avec irrigation complémentaire avec des bassins de 200 m3 et des fertilisations (155 unités par ha). L’ITmoyenne est passée de 1,25 ha à 0,45 ha à Yatenga et à 0,35 ha à Bam. Pour le maïs les rendements furent également plus réguliers et plus élevés avec des irrigations complémentaires associées à une fertilisation. L’ITP6S%c (superficie pour une ration supplémentaire calorique annuelle de 162,5 kg de grain) a pu être diminuée dans les mêmes proportions. Les consommations d’énergie, d’eau et les émissions de GES par tonne de produit diminuèrent également.
L’adaptation en Afrique doit donc cibler prioritairement et conjointement la récupération des eaux de ruissellement, par bassins plutôt que par micro-cuvette, afin de sécuriser l’efficacité des apports d’engrais, de mieux valoriser les terres disponibles et les précipitations.