Abhatoo - Centre Nationale de Documentation

Cet article propose d'exposer des évaluations initiales sur l’effet des pratiques agricoles pluviales à élever l’érosion hydrique dans le bassin moyen de l’Oued Nefifikh (Maroc atlantique). Le premier résultat via le modèle RUSLE et l’observation du terrain, a montré que les versants triasiques sont plus érosifs en comparaison avec les autres pentes géologiques. Cette érodibilité élevée ne dépend pas seulement des caractéristiques des faciès triasiques friables et des intensités irrégulières des pluies orageuses, mais il est lié aussi à la grande extension de pratiques agricoles conventionnelles inappropriées.
Les résultats sur les parcelles expérimentales (mesure l’infiltration via l’approche MUNZ et de l’état de surface par la méthode points quadras) ont montré que les champs d’olivier, et bien les parcelles d’assolement continu (légumineuse/céréale) avec un apport maximum de résidus en surface, donnent un bon équilibre hydrique et structural du sol, par contre les rotations de jachère (jachère-blé) avec le labour conventionnel a révélé le mauvais rythme d’infiltration et la sensibilité élevée à la compaction et à la formation des croûtes de battances sous l'action des pluies agressives.
Donc, ce résultat initial a permis d'exposer notre point de vue sur quelques pratiques locales, qui améliorent le sol et maintiennent sa stabilité structurale et hydrique, et avec lesquelles lon pourra faire face à l’effet des forces érosives sur les sols agro-pastoraux.