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Semis et plantations dans la forêt de chêne-liège de la Maâmora (Maroc)

Auteur : Belghazi Bakhiyi, Badouzi Mohamed, Belghazi Tarik ...[et al.]
Année de Publication : 2011
Type : Article
Thème : Ecosystèmes terrestres
Couverture : Maroc

Résumé/Sommaire :

La forêt de la Maâmora, qui a subi trois aménagements successifs depuis 1951, est actuellement dans un état de végétation fort inquiétant. Le vieillissement des souches, le surpâturage et le ramassage systématique des glands doux consommés par l’homme et le bétail, rendent la régénération naturelle quasiment impossible. Depuis plus d’une décennie, le rajeunissement de cette subéraie est envisagé par la seule voie artificielle. Des reboisements par semis de glands et par mise en place de plants élevés en pépinière se partagent l’espace, mais avec des performances non comparables.
Après stratification des jeunes peuplements, par méthodes de reboisement et par cantons, un total de 80 placettes carrées de 4 ares, réparties de manière aléatoire au sein de chaque strate, et de manière systématique sur le terrain, a été inventorié. Ces placettes sont sises dans des périmètres préalablement clôturés.
L’analyse de l’information par des méthodes statistiques, consiste à étudier l’importance des taux de réussite par méthode de reboisement (semis de glands, plantation), en rapport avec les techniques de reboisement et les conditions du milieu. Il en ressort alors que :
– le semis de glands accompagné de deux arrosages au premier été, donne de bons résultats dans tous les milieux de la forêt, quel que soit la technique de reboisement adoptée ;
– le plant ne convient que dans des situations favorables de la forêt ;
– le labour en plein induit de très bons résultats aussi bien pour les semis que pour les plants. Quant au labour en bandes, les résultats sont dans tous les cas très médiocres ;
– la profondeur du sable est sans effet évident sur les semis, grâce à l’arrosage, alors que celle-ci handicape le développement des plants, même avec l’arrosage, quand elle dépasse 2 m ;
– la continentalité de la forêt influence d’une manière évidente les taux de réussite des semis et des plants. Vis-à-vis de ce facteur, le semis est plus performant que le plant ;
– la réussite des semis est appréciable quel que soit l’antécédent cultural, avec des résultats meilleurs sur culée noire de chêne-liège. Le plant ne donne de bons résultats que sur culée noire de chêne-liège et d’Acacia mernsii.

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