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Microorganismes de la rhizosphère des Tétraclinaies : un outil pour optimiser la régénération assistée du Tetraclinis articulata Vahl. Master

Auteur : Abbas Younes
Date de publication : 27/12/2014
Type : Thèse / Mémoire
Thème : Ecosystèmes terrestres
Couverture : Maroc

Résumé/Sommaire :

Le statut mycorhizien du thuya [Tetraclinis articulata (Vahl) Masters] a été étudié dans sept tetraclinaies marocaines. Les examens microscopiques de ses racines ont révélé la présence des champignons mycorhiziens arbusculaires (CMA), des taux de colonisation élevés (plus de 80 %) et des structures de type Paris″. Les spores isolées sont dominées par le genre Glomus. L’analyse par PCR, nichée du gène du Large sous Unité Ribosomique (LSU), a montré que les racines du thuya hébergent au moins sept phylotypes distincts appartenant au genre Glomus, Scutellospora et Gigaspora. Des tests de sélection, de préparation des inocula autochtones (champignons et bactéries) et d’inoculation ont été réalisés au laboratoire et en pépinière. Ensuite, des essais de réimplantation des plants de thuya inoculés ont été effectués à Khémisset et Ben Slimane. Ces opérations ont montré un effet significatif de l’inoculation par les CMA et/ou les bactéries sur la croissance des plants et sur leur taux de mortalité (réduction de 50 %). Parallèlement, d’autres expérimentations ont montré que le Potentiel Infectieux Mycorhizien (PIM) des sols des tétraclinaies peut être amélioré par la gestion d’espèces arbustives existantes au niveau de ces écosystèmes. En effet, les quatre espèces cibles choisies dans cette étude (Withania frutescens, Lavandula multifida, Pistacia atlantica et Olea oleaster) ont montré qu’elles peuvent être considérées comme espèces facilitatrices pour le thuya, en particulier la lavande.
Cette étude montre que la symbiose mycorhizienne constitue un élément clé dans la réussite des programmes de régénération du thuya. Mais, il est important de distinguer entre la spécificité des CMA et des bactéries associées en infectivité et en efficience. L’ioculation contrôlée repose sur le choix des souches (mycorhiziennes et/ou bactériennes) performantes et compétitives vis-à-vis de la microflore native du site à régénérer.

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