Auteur :
Mouhaddab
Jamila,
Filali Alaoui
Ilyass,
Zahidi
Abdelaziz
...[et al.]
Année de Publication :
2016
Type : Article
Thème : Ecosystèmes terrestres
Couverture : Maroc
la connaissance du mode de reproduction chez l’Argania spinosa (L.) Skeels constitue une étape fondatrice pour toute stratégie de sauvegarde, d’amélioration et de sélection pour des caractères d’intérêts chez l’arganier. Matériel et méthodes: Pour ce faire, trois essais ont été conduits: i- le 1èr porte sur l’examen de la dissémination éolienne du pollen, et ce à travers l’installation de supports munis de lames adhésives à différents niveaux d’élévation et à différentes distances de l’arganier ii- la 2ème expérimentation consiste à procéder aux croisements contrôlés pour estimer la part de la fertilité obtenue par le vent, les insectes et par autopollinisation iii- le 3ème essai est basé sur quatre traitements de pollinisation artificielle : autopollinisation passive, forcée, pollinisation croisée et libre (non contrôlée) à raison de 240 fleurs par traitement. Résultats: les résultats d’analyse ont montré la capacité du pollen d’arganier d’atteindre un niveau dépassant le sommet de l’arbre sur une distance de18 m. Ainsi, les croisements contrôlés et la pollinisation artificielle suggèrent l’existence d’une auto-incompatibilité très marquée en se référant aux mesures obtenues à partir de 24.104 fleurs. Les croisements dirigés à l’aide de sachets en filet permettant uniquement le passage des pollens par voie de dispersion, contribuent avec 0,045 % aux fécondations réussies, et sont nettement inférieures au témoin (1,44 %), où les insectes participent avec un facteur multiplicatif de 32 à la fécondation entomophile. Conclusion: on peut en déduire que l’arganier est bien nettement entomogame, la pollinisation artificielle contribue à l’amélioration du simple au double du rendement en fruits initiés.