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Conservation des écosystèmes forestiers : Aménagement forestier et sylviculture : éléments fondamentaux d’une stratégie de conservation des écosystèmes forestiers tropicaux de Guyane Française
Auteur :
Douhéret
Jean
Année de Publication :
2010
Type : Article
Thème : Ecosystèmes terrestres
Couverture :
France
URL Article :
http://www.fao.org/forestry/docrep/wfcxi/publi/PDF/V2F_T7.PDFURL Source :
http://www.fao.org 
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(635,14 kB) conservation_ecosystemes_forestiers.pdfRésumé/Sommaire :
La forêt tropicale humide couvre 96% de la surface de la Guyane Française. La quasi-totalité de cette forêt appartient à l’Etat, qui a confié à l’Office National des Forêts la gestion des zones sans population résidente, soit environ 7,5 millions d’hectares.
La pérennité de cette forêt n’est pour l’instant menacée que sur une bande littorale, en raison du développement agricole et urbain accompagnant une rapide évolution démographique. Un aménagement du territoire convenablement concerté permet pour l’instant de limiter la superficie déforestée et de conserver dans cette bande littorale des noyaux durs de forêts aménagées.
La principale atteinte à la forêt, celle qui est susceptible d’en modifier à terme la composition sur la plus grande surface, est l’exploitation du bois. La stratégie adoptée pour limiter les risques d’évolution défavorable repose sur l’aménagement forestier et la sylviculture :
• En termes d’aménagement, l’exploitation du bois est limitée aux forêts aménagées, qui reçoivent chacune un document d’aménagement réglant les exploitations et les travaux pour dix ans. L’office National des Forêts y réalise lui-même une desserre cohérente des massifs, et met en vente les bois, après inventaire, dans des parcelles de surface limitée (300 hectares). Dans chaque forêt aménagée est définie une série de protection, pour conserver intacts des témoins de chaque écosystème.
• La sylviculture consiste en une éclaircie par dévitalisation, au profit de tiges d’avenir préalablement repérées, réalisée dans chaque parcelle cinq à sept ans après l’exploitation. Elle vise à favoriser l’enrichissement du peuplement en essences commerciales en vue du prochain passage en coupe, et aussi à raccourcir la rotation (40 ans au lieu de 60 ans) en accélérant la croissance des espèces commerciales ainsi favorisées, et donc économiser une importante surface de forêt primaire.
Elle n’a été réalisée jusqu’à présent que dans deux forêts pilotes, et doit démarrer dans les forêts aménagées «normales» en 1997.
La stratégie de conservation ainsi adoptée tient compte de l’activité des hommes, sans se borner à protéger ponctuellement une espèce ou une réserve.
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