Auteur :
Zine El Abidine
Abdenbi,
Bouderrah
Mohamed,
Sghir Lamhamedi
Mohammed
...[et al.]
Année de Publication :
2020
Type : Article
Thème : Ecosystèmes terrestres
Couverture : Maroc
Les plans d'aménagement de la forêt de la Maâmora au Maroc ont favorisé l'extension des plantations d'espèces exotiques aux dépens du Chêneliège (Quercus suber), espèce climacique. Les sécheresses récurrentes et la perspective des changements climatiques imposent de revoir le choix des essences pour les reboisements dans cette forêt. L'objectif de ce travail consiste à évaluer les relations hydriques et la croissance des plants du Gommier rouge (Eucalyptus camaldulensis), du Thuya de Berbérie (Tetraclinis articulata), du Chêneliège (Quercus suber) et du Pin maritime des Landes (Pinus pinaster ssp. atlantica), soumis à un déficit hydrique édaphique continu. Celuici a négativement et significativement affecté le statut hydrique des plants et leur croissance, mais l'effet a varié significativement selon les espèces et la durée d'assèchement. Le statut hydrique et la croissance des plants du Gommier rouge ont été plus affectés négativement par l'assèchement que ceux des autres espèces. La perte de croissance des plants du Gommier rouge a été de 22 à 65 % selon les paramètres d'évaluation. Le reboisement dans la forêt de la Maâmora devra favoriser le Chêneliège, le Pin maritime des Landes et éviter le Gommier rouge. Par ailleurs, le Thuya de Berbérie mériterait d'être introduit dans les biotopes les moins favorables au Chêneliège.