Auteur :
Laaribya
Saïd
Année de Publication :
2006
Type : Article
Thème : Ecosystèmes terrestres
Couverture : Maroc
La forêt de la Maâmora est considérée comme la plus vaste subéraie de plaine au monde, elle couvre une surface de 133 000 ha dont 60 000 ha de chêne-liège pur. Elle constitue un espace récréatif pour la population des grandes agglomérations urbaines (Rabat, Salé, Khémisset et Kénitra), et la principale source de revenus pour une population usagère, dont les besoins s’accroissent de plus en plus (300 000 habitants).
De par son importance, la Maâmora est soumise à de fortes pressions. Celles-ci se traduisent par des dégradations qui résultent de l’action humaine, à travers les défrichements, le surpâturage, le prélèvement de bois de feu, combinés aux stress hydriques dus aux sécheresses récurrentes, et aux attaques parasitaires.
La Maâmora a fait l’objet de plusieurs plans de développement, de programmes de recherche-développement, de projets de partenariat, mais elle ne bénéficie pas de la place qui lui revient normalement sur le plan forestier national. Malgré les efforts entrepris par les pouvoirs publics pour la sauvegarde et la conservation de cette forêt, sa dégradation ne cesse d’inquiéter.
Le sauvetage de cette forêt est devenu une priorité absolue et reste subordonné à des actions vigoureuses dans le temps et dans l’espace et notamment dans la durée du développement local et d’amélioration des conditions et du niveau de vie des populations riveraines usagers.