Auteur :
Ait Hmida
Ahmed
Année de Publication :
2010
Type : Article
Thème : Ecosystèmes terrestres
Couverture : Maroc
Une polémique au sujet de la rentabilité du mode de production oléicole super-intensif a sévi au cours de ces trois dernières années. Les agriculteurs et les professionnels se demandent s’il est plus rentable que l’olivier en intensif. Cette étude vient contribuer pour répondre à cette problématique grâce à l’évaluation financière des deux projets oléicoles, intensif avec 277 arbres/ha de la variété Picholine marocaine, et super-intensif avec 1333 arbres/ha de la variété Arbequine. Ce travail a été réalisé dans la plaine du Haouz près de Marrakech. Les résultats révèlent que les deux projets sont rentables avec des TRI de 20,63% pour le super-intensif et de 17,84% pour l’intensif. La période de récupération du capital investi est, respectivement, de 8 ans contre 15 ans pour les deux modes de production. Ce retard de récupération du capital accusé par l’olivier en intensif est le résultat de l’entrée en production tardive de variété picholine marocaine.