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Relations hydriques et croissance de plants soumis à un déficit hydrique édaphique graduel : Cas du cèdre de l’Atlas, du pin maritime de montagne et du cyprès de l’Atlas

Auteur : Zine El Abidine Abdenbi, Bouderrah Mohamed, Moustahssen Ahmed ...[et al.]
Année de Publication : 2016
Type : Article
Thème : Ecosystèmes terrestres
Couverture : Maroc

Résumé/Sommaire :

Le cèdre de l’Atlas (Cedrus atlantica M.) paraît être plus vulnérable à la sécheresse qui deviendrait plus accentuée selon les prédictions du changement climatique. La sélection d’espèces forestières autochtones plus résistantes à la sécheresse figure parmi les alternatives d’atténuation au changement climatique. Le pin maritime de montagne (Pinus pinaster sub. hamiltoni var. moghrebiana H. del Villar) et le cyprès de l’Atlas (Cupressus atlantica Gaussen), espèces autochtones, semblent, en raison de leur écologie, plus résistantes à la sécheresse et pourraient être plantées dans les sites où les conditions deviendraient défavorables aussi bien à l’installation de la régénération naturelle du cèdre que de celle des plants reboisés. L’objectif de cet article consiste à analyser les relations hydriques et la croissance des plants des trois espèces sous des conditions de sécheresse édaphique d’intensité graduelle de 10, 20 et 30 jours en deux cycles de 30 jours chacun.
L’assèchement édaphique a réduit significativement la teneur en eau du substrat de culture et a affecté négativement et significativement plusieurs variables écophysiologiques des plants des trois espèces, mais l’effet a varié significativement selon l’espèce, la durée du traitement et le cycle d’assèchement. Le potentiel hydrique de base a atteint après 30 jours d’assèchement des valeurs très négatives surtout au premier cycle d’assèchement, - 25 bars et - 52 bars respectivement pour le cèdre et le cyprès de l’Atlas, mais celui du pin maritime de montagne n’a guère dépassé – 6 bars. Le potentiel hydrique critique estimé est de l’ordre de - 55,5 bars ; - 29 bars et - 6,5 bars respectivement chez les plants de cyprès de l’Atlas, de cèdre de l’Atlas et de pin maritime de montagne.
La croissance des trois espèces a été réduite significativement de 20 à 70 %, selon la variable mesurée, l’intensité de l’assèchement et l’espèce. Les plants de pin maritime de montagne ont été plus sensibles au déficit hydrique édaphique que ceux des autres espèces. Leur croissance s’est arrêtée, selon les paramètres, à des potentiels hydriques de base de l’ordre de - 6,8 à - 7,5 bars, alors que celle du cèdre de l’Atlas et du cyprès de l’Atlas, a continué à des niveaux plus négatifs respectivement jusqu’à - 32,5 à - 36 bars et de - 45 à - 59,5 bars.
Le comportement du cèdre de l’Atlas face à la sécheresse édaphique paraît intermédiaire entre celui du pin maritime de montagne qui présente un comportement d’évitement des pertes en eau, et celui du cyprès de l’Atlas qui paraît plus tolérant et qui maintient la transpiration à des niveaux plus négatifs du potentiel hydrique. L’installation d’essais de plantation dans les sites défavorables au cèdre dans son aire de distribution naturelle s’avère nécessaire pour favoriser à moyen et à long terme la migration assistée des espèces tolérantes à la sécheresse.

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