Auteur :
Libiad
Mohamed,
Khabbach
Abdelmajid,
Ennabili
Abdeslam
Année de Publication :
2012
Type : Article
Thème : Ecosystèmes terrestres
Couverture : Maroc
La gestion intégrée des ressources en eaux interfère, directement ou indirectement, avec la conservation de la biodiversité. Au Maroc, la plupart des études sur la phytodiversité des zones humides intéressent surtout des aspects écologiques et de fonctionnement. Durant ce travail, nous avons essayé d’établir une relation entre les activités anthropiques (aménagement, pollution, etc.) et la flore hygrophile et son état de conservation. La phytodiversité spécifique (Spermatophyta et Pteridophyta) de l’oued Inaouène a été estimée sur base de la prospection de la flore ripicole de 21 stations. Une attention particulière a été consacrée à la discussion des principaux facteurs écologiques et anthropiques (prélèvement, aménagement, etc.) influant sur les groupements hygrophiles, comme éléments en étroite interférence avec la politique de la gestion des cours d’eau. L’étude a permis de mettre en évidence la dépendance de la population vis-à-vis des ressources végétales ; ce qui peut avoir des répercussions négatives sur les eaux superficielles, et des mesures plus rationnelles restent à entreprendre, à savoir l’implantation d’hygrophytes autochtones et, particulièrement, le maintien d’un débit écologique dans le tronçon aval du barrage Idriss premier.