Auteur :
Salhi
Aimen,
Essoussi
Iheb
Année de Publication :
2017
Type : Etude
Thème : Ecosystèmes terrestres
Couverture : Maroc
Le Bassin versant de l'Ourika (BVO), par sa situation géographique, sa diversité topographique ainsi que la forte variabilité des précipitations, est confronté aux formes extrêmes d’écoulements hydriques, qui se traduisent par des violentes crues provoquant des inondations catastrophiques. En effet, c’est une zone très touchée par des événements extrêmes fréquents tels que les crues et les inondations. Ces évènements sont le résultat de l’effet combiné des facteurs naturels (Sols imperméables et/ou friables, topographie accidentée, précipitations aléatoires et souvent agressives, températures très faibles en hiver et élevées pendant l’été, faible couvert végétal) et socioéconomiques (pression pastorale, prélèvement du bois de feu et extension des terrains agricoles).
Après les inondations des années 1995 qui ont occasionné des dégâts importants tant humains que matériels dans le BVO, les pouvoirs publics ont pris des mesures pour atténuer l’impact de ces évènements à travers des projets de développement et de protection de la nature, en l’occurrence le projet de développement intégré du BVO. Différentes techniques ont été mises en œuvre pour réduire les problèmes liés aux ravinements, à travers les programmes d'aménagement antiérosifs qui ont été exécutés. L’une des activités réalisées ans le cadre de ce projet pour protéger la vallée contre les risques de crues est la correction des ravins par la construction de plus de 8000 seuils en pierre sèche, gabions et maçonnerie dans un certain nombre de zones dans le bassin versant. Depuis leur installation, l’état de ces édifices n’a jamais été évalué.
L'objectif principal de cette étude, réalisée dans le cadre des activités du projet GIREPSE, est d'évaluer l’état actuel de ces corrections mécaniques des ravins réalisées au niveau de la commune rurale Setti Fadma, en vue de proposer des actions d'entretien ou de restauration pour les ouvrages de consolidation encore en place, d’une part, et l'identification de ravins présentant un danger et qui nécessitent des interventions selon l’avis des parties prenantes...