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Résumé/Sommaire :

La vallée du Bouregreg a subi une pression humaine croissante depuis le IVème siècle (AAVB 2009). Cette pression s’est accentuée après la construction du Barrage Sidi Mohamed Ben Abdellah qui a entraîné la baisse de l’écoulement du fleuve et cassé le cycle des inondations régulières de cette vallée, ce qui a causé la destruction des biotopes naturels, notamment les zones humides originelles.
Actuellement, la pression humaine sur l’environnement se présente sous différentes formes : rejets liquides et solides dont ceux d’un atelier de poterie, dépôts de différentes sortes de gravats, carrières d’extraction des matériaux de construction, extension des quartiers périphériques de Rabat et de Salé ainsi que des surfaces agricoles, surexploitation de la végétation, surpâturage et braconnage.
De fait, les zones humides naturelles de la vallée ont quasiment disparu ; seules subsistent une sansouire intertidale, plus ou moins étroite selon les endroits, une zone de marais très localisée (Marais du Bouregreg), ainsi qu’une mare (daya) d’eau douce plus ou moins temporaire, la Daya de Takaddoum.
L’objectif du présent article est de présenter les valeurs ornithologiques méconnues de cette daya quasiurbaine et très menacée.

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