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RECONNAISSANCE HYDROGEOLOGIQUE PAR PROSPECTION GEOELECTRIQUE DANS LE SECTEUR TANFNITE- LKHMISS (région M’RIRT- KHINIFRA MAROC)

Auteur : Mousaid Azizi, Kirat Mimoun, Hritta Driss ...[et al.]
Année de Publication : 2017
Type : Article
Thème : Eau douce
Couverture : Maroc

Résumé/Sommaire :

La zone de TANFNIT-LKHMISS fait partie de la province de Khénifra, elle est située à mis chemin entre Khénifra et Mrirt, à 10 km vers le Sud-est de Mrirt et à 20 km vers le Sud-ouest de Khénifra, et qui appartient également au causse moyen atlasique et au Méséta centrale qui est constitué par des terrains d’âge permo-triasique.
La Méséta centrale marocaine grossièrement tabulaire et pénéplanée après l'orogénie hercynienne (fin du Primaire) et souvent appelée Massif Central marocain. Des granites et des roches métamorphiques y affleurent essentiellement en trois massifs distincts : au sud de Rommani, au nord-ouest d'Aguelmous et à l'ouest d'Oulmès. Les schistes primaires (Ordovicien, Silurien, Dévonien et Carbonifère) sont très largement représentés dans la Méséta, où ils sont fréquemment injectés de filons doléritiques souvent minéralisés. En intercalation dans les schistes se rencontrent des bancs de quartzite ou de grès dont l`épaisseur varie de quelques mètres à quelques dizaines de mètres. Enfin, quelques calcaires d'âge essentiellement Dévonien apparaissent dans des secteurs localisés et ne représentent que des épaisseurs peu importantes.
Ce massif n'a fait l'objet que de rares études locales en vue de l'alimentation en eau des centres : le mode de vie semi-nomade des habitants, la quasi-absence de terres cultivables, l'économie de type forestier et pastoral, les difficultés de pénétration n'ont guère contribué à faire exécuter les études détaillées qui seraient nécessaires pour mettre à jour des ressources dont on peut dire à priori qu'elles sont très limitées.
Les schistes primaires d'âge ordovicien, silurien, dévonien ou carbonifère sont largement représentés dans la Méséta. Ils sont imperméables en dehors de la zone d'altération superficielle où ils acquièrent une très faible perméabilité. La frange d'altération, d’épaisseur très variable (souvent 15-20 m, parfois plus de 50 m), est donc la seule exploitable ; les investigations par forages entreprises avec l'espoir de rencontrer des nappes profondes se sont toujours soldées par des échecs.
Dans le but de localiser les zones favorables à l’implantation de forages d’exploitation des eaux souterraines, plusieurs campagnes géophysiques par prospection géo-électrique ont été réalisées dans la région.
L’analyse et la comparaison des résultats d’interprétation de tous les diagrammes des sondages électriques obtenus ont montré une ressemblance en termes de succession de niveaux électriques. Les différences sont constatées plutôt au niveau des valeurs des résistivités qui sont parfois moyennement résistant, cette différence est expliquée essentiellement par la présence des épaisseurs plus importantes des niveaux résistants.
Les sondages électriques SE1 et SE6 présentent le résultat de l’ensemble des sondages réalisés dans la zone.
L’interprétation du diagramme du sondage électrique SE1 (zone 1) montre du haut vers le bas :
- Un terrain résistant superficiel d’épaisseur 7m qui correspond au sol et à la couche quaternaire ;
- Un terrain conducteur d’épaisseur égale à 15m environ et qui correspond à des Limons plus ou moins encroûtés ;
- Un terrain résistant d’épaisseur de 70m correspond vraisemblablement à des basaltes d’âge quaternaire, et parfois à des alluvions (galet et sables) ;
- Un substratum conducteur situé à une profondeur de 90m environ correspond à des schistes d’âge paléozoïque imperméable.
L’interprétation du diagramme du ce sondage électrique SE2 (zone 2) montre du haut vers le bas :
- Un terrain moyennement résistant superficiel d’épaisseur 7m correspond au sol et aux grés.
- Une succession de niveaux très résistants et moyennement résistants correspondent vraisemblablement à une alternance de grés et de pélites d’épaisseur total égale à 80 m environ;
- Un substratum conducteur situé à une profondeur de 87m environ correspond à des schistes d’âge paléozoïque imperméables.
L’analyse des profils TE1 et TE2 obtenue permet de montrer que les résistivités apparentes de différents profils ne montrent aucune anomalie significative de la présence d’une fracture souterraine.

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