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Interactions ressource et usages de l’eau en oasis de montagne : cas des gorges du Dadès dans le Haut Atlas

Auteur : Bagagnan Rock Stéphane
Collectivite Auteur : IAV Hassan II
Année de Publication : 2022
Type : Thèse / Mémoire
Thème : Eau douce
Couverture : Maroc

Résumé/Sommaire :

La présente étude est réalisée dans la commune rurale de M’Semrir, oasis de montagne située en amont des gorges du Dadès dans le Haut Atlas marocain. C’est une zone de PMH qui se caractérise par des pratiques d’irrigation traditionnelles et différents modes de gestion de la ressource. Malheureusement, les nouvelles dynamiques sociales et les aléas climatiques menacent la stabilité et le développement durable de ce milieu oasien. Cette étude a pour but d’aboutir à la caractérisation des différentes pratiques agricoles spécialement en matière d’usage de l’eau et à l’identification des différents modes de gestion de l’eau dans la commune.
Il s’agit donc de faire un état des lieux sur tout ce qui a trait à la ressource en mettant particulièrement l’accent sur les mécanismes de gestion, la structuration du réseau et les performances du système d’irrigation. L’analyse permettra ainsi d’aboutir à une réflexion future sur des axes d’amélioration et de développement. La démarche adoptée s’est basée sur la délimitation d’une zone d’étude où, par des enquêtes, des entretiens et des mesures sur le terrain on a collecté des données qui ont fait l’objet d’analyse et de calculs. Au terme de la présente étude, on est arrivé aux conclusions suivantes. Tout d’abord, le réseau d’irrigation de M’Semrir est constitué de séguias principales en béton et d’un réseau très dense de séguias en terre interconnectées qui assurent une répartition de la ressource entre l’amont et l’aval. Cette répartition ne semble cependant pas équitable puisqu’on observe une baisse des débits disponibles allant jusqu’à 42% dans certaines zones de l’aval à cause des prélèvements pour l’irrigation des parcelles situées en amont. Par ailleurs, l’efficience globale du réseau d’irrigation est évaluée à 44% et cela s’explique par l’état de dégradation avancée de certaines séguias dans les zones de l’amont et les pertes d’eau par infiltration importantes surtout dans les séguias en terre. Ensuite pour ce qui concerne les modes de gestion, ils sont en général basés sur des tours d’eau spécialement dans les zones marquées par une raréfaction importante de la ressource en eau (Cas d’Oussikis et cas d’Almou). Ces modes de gestion répondent en majorité aux principes de bonne gestion mais des actions peuvent être entreprises pour une meilleure gestion de la ressource en eau. Enfin l’étude des pratiques d’irrigation a montré une sur-irrigation des parcelles par les agriculteurs avec un taux de satisfaction des besoins en eau des cultures de 226%. En termes d’efficiences agronomiques, la pomme de terre a la meilleure efficacité d’utilisation de l’eau avec 8 kg/m3. Contre toute attente, le pommier qui devait apporter une meilleure valeur ajoutée, a la plus faible EUE avec une moyenne de 2 kg/m3.

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