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Le débat sur l’eau se fait attendre

Auteur : Rachid Tarik
Date de publication : 05/04/2006
Type : Article
Thème : Atmosphère
Couverture : Maroc

Résumé/Sommaire :

Voir en ligne : http://www.lematin.ma/Journal/Artic...

Mohamed El Yazghi a fait d’une pierre deux coups. Lundi 3 avril, le ministre de l’Aménagement du territoire de l’Eau et de l’Environnement est venu parler à Rabat de la participation du Maroc au 4e Forum mondial de l’eau (FME) qui s’est déroulé à Mexico du 16 au 22 mars. Et en même temps, il en a profité pour présenter les premiers entretiens du développement et de l’aménagement du territoire qui se déroulent du 4 au 5 avril sous le thème : « Les territoires face à la mondialisation ».

Revenant à son dernier voyage à Mexico, M. Al Yazghi a parlé notamment de la remise du Prix international Hassan II de l’eau et de « l’intense activité de la délégation marocaine » qui a rencontré notamment sur place un grand opérateur international dans le domaine du dessalement de l’eau de mer. « De plus en plus le Maroc fait face à la réduction de ses ressources hydrauliques. Les pluies ne sont toujours pas au rendez-vous chaque année et il va falloir diversifier nos ressources d’eau.

Le Maroc a la chance d’avoir de longues côtes maritimes et nous sommes en train d’explorer la piste du dessalement de l’eau avec les Espagnols qui eux ont de l’expérience dans ce domaine. C’est grâce à cette méthode qu’ils ont pu développer leur agriculture et accueillir plus de 70 millions de touristes », a ajouté le patron du l’Union socialiste des forces populaires (USFP).

Toujours lors de ce rendez-vous international de l’eau, les responsables marocains chargé de la remise de Grand Prix Hassan II de l’eau ont projeté un film de 10 minutes intitulé « Le Maroc et l’eau, une culture et un futur ». Un documentaire pour exposer aux participants l’expertise marocaine en matière d’eau et surtout son transfert dans le cadre de la coopération Sud-Sud.

« Nous n’arrivons pas à comprendre comment les experts marocains provoquent des pluies artificielles au Burkina Faso et n’arrivent pas à le faire sous le ciel de Laâyoune », lance un journaliste. Réponse du ministre : « Dans ce pays, les nuages se déplacent. Si nous ne provoquons pas une pluie artificielle, ils disparaissent et passent à une autre frontière.

Au Maroc ce n’est pas le cas, puisque tous nos nuages sont arrêtés par la chaîne de montagnes de l’Atlas ». Autre préoccupation pour ce ministère, la menace qui pèse sur nos oasis du Sud. Pour l’ex-député de Kénitra, l’ancien système les « kettaras » qui maintenait en vie ces palmeraies est rompu et il va falloir trouver d’autres moyens pour les sauver.

Quant au débat annoncé sur l’eau, le ministre a répondu qu’un comité interministériel chargé de la préparation de ce dossier est en concertation avec les différents partenaires et que pour le moment, il attend. Enfin un petit rappel concernant les débuts de ce grand rassemblement de l’eau.

En 1997, le Maroc a accueilli à Marrakech le premier FME, qui depuis, a été organisé aux Pays-Bas en 2000, au Japon en 2003 et en mars dernier à Mexico.

Quant à la déclaration ministérielle de ce dernier grand rendez-vous international de l’eau, notons qu’à côté de l’annonce des grands principes, les participants se sont mis d’accord sur la création d’une banque de données (CDD Water Action and Networking Database) qui constitue un moyen de mettre en œuvre la décision de la commission du développement durable qui demandait le développement de « moyens pour diffuser en ligne des informations sur la mise en œuvre et les pratiques optimales » en matière d’eau et d’assainissement.

L’intelligence territoriale

« Les territoires face à la mondialisation », c’est le thème des premiers entretiens du développement durable et de l’aménagement des territoires au Maroc qui se déroulent du 4 au 5 avril à Rabat.

Cet événement organisé par le ministère de l’Aménagement du territoire de l’Eau et de l’Environnement et qui se tiendra tous les deux ans vise notamment à ancrer la culture du débat et des échanges entre l’ensemble des acteurs du territoire, contribuer à l’émergence de réseaux de compétences territorial sur des fonds de questionnement et générer une valeur ajoutée scientifique et méthodologique, ainsi qu’une accumulation de bonnes pratiques, nécessaires à la valorisation de la ressource territoriale.

Deux grandes problématiques s’imposent à la réflexion. La première est celle des échelles, des partenariats et de la gouvernance du développement territorial. La seconde est celle des méthodes, des compétences et des outils de l’intelligence territoriale.

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