Retour à la liste de résultats

Les Tsunamis : état des connaissances et risques pour le Maroc

Auteur : Medina Fida, Omira Rachid, Mhammdi Nadia
Date de publication : 26/02/2015
Type : Actes de congrès / Séminaire / Atelier
Thème : Catastrophes
Couverture : Maroc

Résumé/Sommaire :

Le tsunami du 26 décembre 2004 et le nombre considérable des victimes qu’il a causé a été à l’origine d’une prise en conscience générale des scientifiques et des politiciens sur ce type de risques en raison de la forte concentration de la population mondiale et des infrastructures le long des côtes. Le Maroc a été déjà dévasté par des tsunamis dont celui qui a suivi le tremblement de terre dit de Lisbonne (M = 9) survenu le 1er novembre 1755, dont les vagues ont envahi l’ensemble des villes situées le long de la côte atlantique. Les effets de ce cataclysme, comme l’ont décrit plusieurs historiens et navigateurs, et de ceux qui ont eu lieu auparavant, sont toujours visibles dans le paysage sous la forme de blocs épars, et dans les sédiments estuariens sous la forme de minces lits marins incrustés dans les sédiments vaseux. Bien que le risque de tsunami par décollement d’un panneau du volcan de La Palma aux Canaries reste réel, le Maroc est surtout exposé aux tsunamis liés aux séismes atlantiques, qui ont lieu régulièrement le long de la Zone de Failles Azores-Gibraltar. Concernant la région atlantique, les études océanographiques de détail menées récemment ont permis de déterminer quatre failles pouvant engendrer des tsunamis : les failles bordant le Banc de Gorringe et la plaine du Fer à Cheval, la faille du Banc de Guadalquivir et la faille de Marquês de Pombal. Différents scénarios ont récemment été envisagés par plusieurs équipes scientifiques du Portugal, d’Espagne et du Maroc pour simuler les conséquences possibles provoquées par un tsunami lié au jeu de ces failles, et pour proposer un système d’alerte régional similaire à ceux mis en place ailleurs. En parallèle, de nombreuses études récentes se sont penchées sur les effets potentiels de l’inondation de plusieurs villes au Maroc telles que Casablanca, Rabat-Salé et El Jadida,
en prenant comme référence le tsunami de 1755. Les principaux résultats concernent la distribution géographique des quartiers à risque et la vulnérabilité des bâtiments. Comme la plupart de ces études se fait dans un cadre académique dispersé et que les gestionnaires des villes ont rarement accès à ces informations, il serait judicieux de créer un organe inter ministériel permanent des risques regroupant tous les acteurs et pouvant agir efficacement en cas de menace.

Traduire le résumé vers :
Recherche

Recherche

Recherche avancée
Navigation par

Navigation par :

Filtrer votre recherche

Sélectioner un domaine *

Sélectionner une thematique

Sélectionner une rubrique

Sélectionner une sous-rubrique

Sélectionner une sous-rubrique

*Champs obligatoires
Chercher sur Abhatoo avec Google :