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Vulnérabilité des sols méditerranéens aux incendies : Cas de la forêt de Bab Azhar, Taza, Maroc

Auteur : Hamdach Youssef, Laaribya Said, El Aroussi Omar
Année de Publication : 2019
Type : Article
Thème : Catastrophes
Couverture : Maroc

Résumé/Sommaire :

La présente étude a pour objectif d'étudier l’impact des feux sur les propriétés chimiques des sols forestières et d’évaluer l’érosion hydrique du sol après les incendies dans la forêt de Bab Azhar qui se situe dans un secteur accidenté du massif moyen atlasique marocain au sud de Taza. L’évolution des caractères chimiques des sols a été suivie sur deux zones incendiées et leurs alentours pour comparer entre les propriétés chimiques du sol dans les zones incendiées et non incendiées, tandis que l’étude de l’érosion mécanique des sols après incendie ont été basés sur l’observation des formes d’érosion et d’accumulation sur quatre versants incendiés.
Il se dégage de cette étude que le passage du feu a provoqué une augmentation des éléments chimiques dans la partie superficielle des sols immédiatement après le passage du feu, puis un retour à l’état initial avec le temps : le taux de matière organique avoisine 6,27% dans la zone brulée et 3,44% dans la zone non brulée, Semblablement à la matière organique, le taux de carbone et les données de la capacité d’échange cationique sont plus importantes juste après le passage du feu, au contraire le passage du feu a provoqué un appauvrissement du taux d’azote. Ces résultats dépendent de plusieurs facteurs tel que l’intensité de feu et des facteurs du milieu étudié (climat, topographie, substrat, état et caractéristiques de la végétation pré-incendie, etc.). La mise à nu du sol, suite à l’incendie, ainsi que les modifications structurales induites par le feu augmentent très fortement les risques d’érosion. L’observation des formes d’érosion sur les quatre versants étudiés montre que l’érosion s’est surtout exercée par saltation (splash) et ruissellement diffus dans les versants où la reprise végétale est très importante après l’incendie. Alors que dans le versant de Dar Boulil, où la reprise végétale est très faible, il y a apparition des traces d’érosion sous forme de ravines, de petits glissements et des dépôts dans le thalweg d’oued Rmila.

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