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Contribution au programme d'Audits des États Membres de l'OMI : visite technique au Royaume du Maroc : rapport

Auteur : Dolou Henri
Collectivite Auteur : Division d’Hydrographie, d’Océanographie et de Cartographie marine de la Marine Royale, Bâtiment Hydro-Océanographique Multi-Missions Dar Al Beida, Maritime Rescue Coordination Centre
Année de Publication : 2024
Type : Rapport
Thème : Atmosphère
Couverture : Maroc

Résumé/Sommaire :

Le développement du Maroc en matière d’hydrographie et cartographie marine peut être qualifié d’exemplaire pour avoir constitué en un temps remarquable des capacités comparables à celles de pays européens membres aussi de l’OHI. Des preuves ont pu être fournies.
Concernant la navigation maritime, au regard des conventions internationales ratifiées, en particulier SOLAS (assurer des services hydrographiques afin d’établir et diffuser l’information et la documentation nautique nécessaires à la sécurité de la navigation dans ses eaux), les capacités du Maroc sont en termes de développement :
• acquises pour la phase 1 : collection et transmission de renseignements de sécurité maritime/informations nautiques (RSM) vers NAVAREA II et III, ainsi que transmission de corrections aux documents nautiques en particulier les cartes marines. Les responsabilités des différentes parties prenantes marocaines sont clairement définies et assurées ;
• acquises également pour la phase 2 : levés hydro-océanographiques au travers l’acquisition et l’archivage de données ;
• acquises pour la phase 3, à savoir la production de cartes marines officielles. Il s’agit néanmoins d’une phase faisant encore intervenir un pays tier dans le cadre d’un arrangement administratif en cours d’amendement pour la diffusion des cartes. Cela pour une durée limitée, l’autonomie du Maroc étant assurée à terme.
De nombreux points forts sont signalés dans le rapport :
• concernant la règle 9 du chapitre V SOLAS :
o une flotte hydro-océanographique très performante , des normes et guides opérationnels mis à disposition ;
o une capacité de production autonome de cartes marines et d’ouvrages nautiques (avis aux navigateurs inclus) ;
• concernant la règle 4 du chapitre V SOLAS : une maitrise documentée de la gestion des avertissements de navigation ;
• concernant l’OHI : l’implication dans des commissions régionales (vice -présidence de la CHAtO) et groupes de travail (MSDI, S-100)
Cela dans le cadre national très ouvert, très organisé et très actif du Comité National de Coordination dans les domaines de l’Hydrographie, de l’Océanographie et de la Cartographie marine (CNCHOC). Il est bien entendu toujours des points à améliorer, bien connus d’ailleurs des acteurs rencontrés, cela concerne en particulier :
• la finalisation d’un réseau partagé d’observatoires de marée temps réel ;
• les moyens de gestion (archivage, partage …) pérenne des données et métadonnées (SIG
- Bases structurées), des processus et des procédures (gestion documentaire gérée en configuration) ;
• les moyens de diffusion de cartes, ouvrages nautiques et avis aux navigateurs (site Web) ;
• la formation sur place au Maroc de techniciens supérieurs en hydrographie dans le cadre d’un cursus homologué CAT B par l’OHI et donc diplômant à un niveau international. Cela dans le cadre d’une gestion prévisionnelle des effectifs et des compétences au niveau du Maroc et pouvant s’élargir à la sous-région (formation d’étrangers) ;
• le renforcement des liens avec la communauté scientifique qui permet de susciter l’innovation en particulier en matière d’océanographie physique et de gestion intégrée des zones côtières.
Ce rapport ne prétend pas être exhaustif, il est certainement des potentialités qui n’ont pas été valorisées.

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