Auteur(s) :
Logié
Alexis
Collectivite(s) Auteur(s) :
Institut Royal de la Culture Amazighe
Type : Actes de congrès/séminaire/atelier
Titre Séminaire / Colloque :
La typographie entre les domaines de l'art et de l'informatique
Année de Publication :
2007
Langue : FR
Collation :
P. 149-157
: ill., réf.
Mots-clés :
TIFINAGH ; TYPOGRAPHIE ; ECRITURE ; TECHNOLOGIE DE L’INFORMATION ;
NUMÉRISATION ; GRAPHISME.
Cet article est une tentative de dessiner une police Tifinaghe. Il distingue ainsi les deux grandes familles de caractères typographiques : les caractères de titrage, parfois appelés "fantaisie", utiles pour l'écriture de textes courts, logotypes, titres, enseignes ou slogans publicitaires ; et les caractères dits "de labeur", dont le dessin est conçu pour faciliter la lecture de textes longs, livres, articles de journaux, etc. Mais, face à la tâche de dessiner une police Tifinaghe, la première difficulté est l'absence de tradition calligraphique cursive. En effet, la typographie s'appuie sur deux techniques ou deux procédés : s'appuyer sur le dessin calligraphique, et appliquer à son dessin original des corrections optiques destinées à équilibrer la perception du glyphe. Ainsi, les déformations calligraphiques que l'on constate entre les caractères "originels" et les écritures actuelles guident le travail du typographe, car elles sont toutes destinées à rendre la graphie plus rapide et plus fluide.
N° de la microfiche : 042667