Auteur(s) :
Gutierrez Castillo
Victor Luis,
Blazquez Rodriguez
Irene
Collectivite(s) Auteur(s) :
INSTITUT UNIVERSITAIRE DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
Type : Article
Titre Publication en série :
BULLETIN ECONOMIQUE ET SOCIAL DU MAROC
Année de Publication :
2010
Langue : FR
Collation :
N° 166,
P. 173-194
Mots-clés :
LÉGISLATION ; ESPAGNE ; IMMIGRANT ; CONDITION DE LA FEMME ; PROCÉDURE LÉGISLATIVE ; FEMME ; FAMILLE ; DROIT MUSULMAN ; IDENTITÉ CULTURELLE ; MAGHREB ; MAROC ;
DROIT DE LA FEMME ; MOUDAWANA ; CODE DE LA FAMILLE.
Suite aux flux migratoires intenses provenant des pays du sud méditerranéen, l'Espagne, comme tous les autres pays de l'Europe, devient de plus en plus une société multiculturelle. Ainsi, les nouveaux citoyens demandent la reconnaissance et la protection de leur identité culturelle, qui implique la reconnaissance de leurs institutions familiales, issues de la loi islamique (chariaa). Toutefois, il existe certains aspects de ces institutions qui peuvent perturber l'ordre public espagnol. Dans ce contexte, la femme d'origine maghrébine se trouve confrontée à plusieurs forces d'ordre civil, culturel et religieux. Ainsi, et malgré des réformes entreprises par les pays sud méditerranéens (le Maroc à titre d'exemple) dans l'optique de créer des ponts vers une reconnaissance réciproque dans le domaine du droit de la famille, il semble que l'Etat espagnol trouve encore des difficultés à surmonter les obstacles qui touchent essentiellement l'égalité totale entre les deux sexes, la dignité de la femme, etc.
N° de la microfiche : 040968