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Utilisation de l'enfant né sans cerveau à des fins de prélèvements d'organes

Auteur(s) : Hathout Hassan
Collectivite(s) Auteur(s) : Organisation Islamique pour l'Education, les Sciences et la Culture (ISESCO)
Type : Chapitre/Extrait
Titre Ouvrage collectif : Transplantation de certains organes humains du point de vue de la Charia
Année de Publication : 1999
Langue : FR
Collation : P. 116-120
Mots-clés : TRANSPLANTATION D’ORGANE ; EXPÉRIMENTATION ; MÉDECINE ; MALFORMATION CONGÉNITALE ; ANENCÉPHALIE.

Résumé/Sommaire :

Dans certaines maladies, les adultes tout comme les enfants nés avec des anomalies congénitales, ont besoin, pour survivre, d'une transplantation remplaçant l'organe déficient par un organe sain. Les progrès scientifiques et techniques réalisés en pédiatrie chirurgicale ont incité les spécialistes à tenter des transplantations d'organes sur les bébés mal-formés. Les résultats auraient pu être spectaculaires n'était-ce la pénurie des organes d'enfants face à une demande sans cesse croissante. Les médecins ont tenté d’utiliser les organes d'animaux (cœur, rein, foie). Aussi, l'idée d'utiliser un nouveau né anencéphale paraît-elle comme une lueur d'espoir dans ce domaine. L'anencéphalie se caractérise en effet par l'absence de la voûte crânienne et des deux hémisphères cérébraux. Le bébé né avec cette anomalie ne possède qu'un tronc cérébral assurant les principales fonctions vitales de l'organisme (la circulation sanguine, la respiration). Son espérance de vie est donc très limitée. En plus, le bébé anencéphale peut être porteur d'autres anomalies, visibles ou non, mais aussi fatales. Ainsi, l'utilisation des organes d'un enfant né sans cerveau s'avère une solution médicale qui donne de l'espoir à de nombreux cas qui nécessitent la transplantation d'organes. Mais l'expérience a démontré que la réalité n'est pas aussi simple, et surgissent ainsi de nombreuses craintes d'ordre moral et pratique. En effet, pour prélever un organe sur un organisme quelconque, il faut que le corps soit déclaré définitivement mort. Or, si le tronc cérébral d'un enfant mal-formé continue à assurer sa fonction, celui-ci ne peut être considéré mort et par conséquent il ne peut faire l'objet d'un prélèvement. Certains médecins prétendent, de leur côté, que l'absence de cerveau équivaut à la mort de celui-ci, même si le tronc cérébral est encore vivant. D'autres considèrent au contraire que le prélèvement d'un organe sur une personne vivante revient à tuer une vie innocente. Cette pratique, si elle se répand risque de mettre en doute l’honnêteté des médecins auprès de l'opinion publique.

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N° de la microfiche : 041816



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