Abhatoo - Centre Nationale de Documentation

L'histoire de l'humanité évoluant à travers les siècles permet à l'homme à maintes reprises d'entrevoir, par son esprit, l'immensité de la science divine, éternelle et immuable. L'évolution incessante de l'univers apporte la preuve que Dieu le tout puissant crée à chaque instant une chose nouvelle que les générations passées ne connaissaient pas. C'est là un signe de bonté de Dieu envers ses serviteurs, il les met ainsi sans cesse en épreuve pour tester la sincérité de leur dévotion, leur aptitude à saisir le message divin, à méditer sur le sens profond de ses paroles et à réfléchir sur les signes de la grandeur divine pour nourrir et raffermir leur foi. Cette contribution s'interroge sur les solutions légales envisageables s'agissant des transplantations de glandes et d'organes sexuels comme l'utérus. En fait, la science évolue à une vitesse qui prend de court les scientifiques eux-mêmes qui demeurent parfois stupéfaits face aux résultats spectaculaires de leurs propres travaux. On ne peut donc qu'admirer les progrès scientifiques entraînant ainsi l'évolution de la pensée universelle dans son ensemble. Mais, ces progrès ne sont pas une raison pour faire plier les percepts immuables de l'Islam aux impératifs de la science. Une telle démarche est d'autant plus inacceptable que les savants ne tiennent compte que de la dimension purement scientifique du phénomène étudié. Ce n'est qu'après coup qu'on commence à s'interroger sur les possibilités d’accommoder les résultats obtenus avec les exigences éthiques et les normes légales. Il est certain que l'islam favorise le progrès de la science et lui assigne des buts à suivre. Il exhorte les hommes à méditer le Coran pour en dégager les prescriptions divines et pour trouver les solutions adaptées à chaque époque. Cette contribution met l'accent sur la question de transplantation des tissus utérins ou de l'utérus lui-même du point de vue de la Charia Islamique.