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Prélèvements d'organes sur un bébé vivant, né sans cerveau

Auteur(s) : Abou Zayd Bakr Ibn Abdellah
Collectivite(s) Auteur(s) : Organisation Islamique pour l'Education, les Sciences et la Culture (ISESCO)
Type : Chapitre/Extrait
Titre Ouvrage collectif : Transplantation de certains organes humains du point de vue de la Charia
Année de Publication : 1999
Langue : FR
Collation : P. 57-60
Mots-clés : MALFORMATION CONGÉNITALE ; TRANSPLANTATION D’ORGANE ; EXPÉRIMENTATION ; MÉDECINE ; DROIT MUSULMAN ; ANENCÉPHALIE ; CHARIA.

Résumé/Sommaire :

La loi divine est venue protéger l'homme dans sa dignité et préserver son caractère proprement humain qui lui vaut un rang élevé parmi les autres créatures. Cette protection commence dès le premier instant de la conception et se poursuit durant la vie embryonnaire. Le droit islamique a fixé les règles devant garantir cette sauvegarde de l'être humain, conformément à la Charia, et aussi les normes de droit règlent la vie de l'enfant dès sa naissance. Ainsi, dès lors qu'il est déclaré vivant, le nouveau né jouit de tous les droits dus à un être humain. Cela indépendamment du fait qu'il soit de bonne constitution ou né avec des anomalies visibles (comme les malformations des membres) ou invisibles (comme l'anencéphalie ou autres tares touchant ses organes intérieurs) . Ainsi, le nouveau né, même s'il ne survit que quelques minutes, acquiert légalement tous ses droits. De même, toute atteinte à son intégrité est passible de la même peine légale appliquée en cas d'agression contre un adulte. Toutes ces dispositions visent alors à réaliser ce grand dessein de la Charia à savoir la conservation de la vie. Compte tenu de tout ceci, un enfant venu au monde avec une malformation visible ou invisible (comme l'anencéphalie caractérisée par l'absence de la voûte crânienne et des hémisphères cérébrales), même s'il ne survit que pour une période très courte (de quelques heures à quelques semaines), est considéré comme un être humain, mal-formé certes, mais vivant. Il bénéficie à ce titre de tous les droits dus aux enfants bien portants et mérite d'être traité sur le même pied d'égalité, en vertu des règles du droit islamique relatives à la préservation de la vie, au caractère sacré et inviolable de l'organisme humain et à la conservation de l'espèce. Ainsi, les parents d'un enfant né avec une malformation comme l'anencéphalie n'ont pas le droit d'autoriser le prélèvement d'un organe quelconque sur cet enfant en vue de le transplanter sur un autre enfant qui en aurait besoin, car la Charia ne permet pas de tuer une personne innocente au motif de sauver une autre vie. Il n'est pas permis aussi aux parents de cet enfant d'accorder à un médecin de faire une biopsie sur cet enfant à des fins d'expérimentation et de recherche.

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N° de la microfiche : 041812



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