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Possibilités de transplantation d'organes sexuels femelles

Auteur(s) : Qasbi Talaat
Collectivite(s) Auteur(s) : Organisation Islamique pour l'Education, les Sciences et la Culture (ISESCO)
Type : Chapitre/Extrait
Titre Ouvrage collectif : Transplantation de certains organes humains du point de vue de la Charia
Année de Publication : 1999
Langue : FR
Collation : P. 322-326
Mots-clés : REPRODUCTION HUMAINE ; MÉDECINE ; ISLAM ; TRANSPLANTATION D’ORGANE ; OVAIRE ; UTÉRUS ; APPAREIL GÉNITAL FEMELLE ; STÉRILITÉ ; FÉCONDATION ; TROMPE DE FALLOPE ; FÉCONDATION IN VITRO ; CHARIA.

Résumé/Sommaire :

L’infécondité est l'incapacité pour un couple de concevoir un enfant après une cohabitation régulière d'au moins un an. Les causes de stérilité sont communes aux deux sexes. Ainsi, la stérilité masculine représente 30%, contre 40% pour les femmes, et le taux global d'infécondité étant de 30%. Parmi les causes principales de la stérilité féminine, on signale l'obstruction des trompes qui représente 40% des cas d'infécondité chez la femme. Les déficiences irréversibles des trompes peuvent être dues aux inflammations ou à l'endométriose. Ainsi, des recherches médicales se poursuivent en vue de trouver des solutions à ces problèmes. Des tentatives ont déjà été entreprises dans ce sens : le déplacement de l'ovaire dans la cavité utérine pour contourner les trompes obstruées, le remplacement des trompes déficientes par l'appendice vermiforme, la transplantation des vaisseaux sanguins à la place des trompes, l'utilisation des trompes en plastique, etc. Toutes ces tentatives ont échoué en raison de la structure anatomique particulière et de l'activité physiologique complexe de cet organe (trompes), qui consiste à faciliter le mouvement des spermatozoïdes qui remontent vers l'ovule, à recueillir le gamète femelle libéré, à assurer les conditions favorables à la fécondation et, enfin, à conduire l’œuf fécondé vers l'utérus où il se développera. Mais, pour pallier l’imperméabilité tubaire, on a commencé, depuis quelques années, à recourir à deux techniques : La première est la fécondation in vitro et transfert d'embryon. Elle consiste à prélever sur l'ovaire des ovules qui seront mis en contact in vitro avec les spermatozoïdes. Une fois la fécondation réussie, l’œuf fécondé est replacé dans l’utérus pour y poursuivre son développement de façon naturelle. La deuxième technique concerne le don d'ovaire, ainsi les trompes imperméables peuvent être remplacées par des trompes saines prélevées sur une autre femme. Ainsi, les expériences dans ce domaine de transplantation ont commencé à une date récente et ont porté tout d'abord sur des animaux comme des brebis, les lapines et les chiennes. En 1974, un certain Blanco a réussi à transplanter sur une patiente l'ovaire provenant d'une autre femme. Mais, il arrive souvent que le mécanisme immunitaire de la receveuse rejette le transplant. Cette opération nécessite ainsi le transfert de l'organe avec son réseau vasculaire propre. La transplantation de la trompe de Fallope a été également testée, mais il s'est avéré que la trompe transplantée se rétrécit et ne fonctionne pas normalement. En plus, l'opération de transplantation de la trompe nécessite une double ouverture de l'abdomen pour les deux femmes (donneuse et receveuse) avec le lot de complications qui peuvent s'ensuivre. Quant à l'ovaire, c'est la glande génitale femelle qui secrète les hormones sexuelles femelles et produit les ovules pendant la période de fécondité féminine allant de la puberté à la ménopause. Ces ovules, différents d'une femme à l'autre, contiennent dans leurs noyaux le patrimoine génétique transmissible à la descendance. Ainsi, la transplantation de l'ovaire d'une femme sur l'autre entraîne en même temps le transfert des caractères génétiques de la donneuse à la receveuse qui va les transmettre à sa progéniture. Du point de vue de la Charia, il en résulte un brassage illégitime de filiation. Pour conclure, il s'avère que la fécondation in vitro et transfert d'embryon reste la solution thérapeutique privilégiée, un peu partout dans le monde, contre la stérilité. Elle permet d'obtenir la grossesse approximative de 30% des cas, elle est relativement facile et ne nécessite ni une intervention chirurgicale ni forcément une tierce donneuse. Du point de vue religieux, elle est légale si l’œuf est fécondé par le sperme du conjoint, puis replacé dans l'utérus de l'épouse, elle-même donneuse d'ovocytes.

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N° de la microfiche : 042026



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