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Le millénaire de la médecine au Maroc et les perspectives d'avenir

Auteur(s) : Benabdallah Abdelaziz
Type : Livre
Année de Publication : 2006
Langue : FR
Collation : 181 p. : tabl.
Mots-clés : MEDECINE ; MAROC ; ISLAM ; REGIME ALIMENTAIRE ; CONTRACEPTION ; TRANSPLANTATION ; DROITS DE LA FEMME ; CHIRURGIE ESTHETIQUE ; PLANIFICATION FAMILIALE ; STRESS ; CLONAGE ; JEUNE ALIMENTAIRE ; EMBRYOLOGIE ;
EUTHANASIE.

Résumé/Sommaire :

Ce document essaie d'analyser la portée de la contribution du Maroc, à l'enseignement de la médecine au Moyen-Age. Il cherche à définir les contours de l'impact de la tradition maghrébine, sur cette branche scientifique, parallèlement à la pensée gréco-romaine, sur le processus d'évolution des centres didactiques : hôpitaux, cliniques, polycliniques, et ce qu'on appelait "boutiques de traitement". Simples noyaux d'applications quotidiennes, les travaux, effectués au sein de ces centres, seront bientôt étayés par des expériences, souvent individuelles, mais parfois collectives, avec la collaboration d'étudiants, au nombre toujours limité. Une diagnostologie très élémentaire, finit par constituer, avec les Avempace, les Avenzoar et les Averroès, une véritable branche d'études, tendant à mettre au point une symptomatologie des maladies, et, à tenter des ordonnances adéquates, dans le contexte maghrébin. Certaines conjonctures, particulières au milieu islamique, avaient façonné, très tôt, les optiques et les options, créant une assise exceptionnelle où la médecine préventive s'imprègne d'une teinte culturelle où le social prime le religieux. La médecine et ses dérivés prirent, dès les premiers siècles de I'Hégire, un cachet sacré, les classant parmi les sciences dites Islamiques. C'est, pourquoi, la mosquée constituait l'institution de choix, pour l'enseignement de cette branche scientifique. Elle est symbolisée, au Maroc, par la grande mosquée de la Qaraouiyine, édifiée en l'an 245 de l'Hégire. A cette époque, Fèz, construite une soixantaine d'années auparavant, hébergeait le rite Chafiite, dont le promoteur affirmait qu'il ne connaissait guère de science, autre que la Charia, plus noble que la Médecine. Cette branche de la connaissance, qui assure la santé physique et psychique de l'Homme, est placée, dans l'Islam, en premier rang des structures essentielles de la société. La polyvalence des Oulémas de la première Université religieuse du Monde Islamique, ne se concevait, nullement, sans une certaine connaissance, dans l'art médical. Une heureuse équation, entre le temporel et le spirituel, est le secret de l'équilibre, dont dépend la félicité de l'être humain. Les enseignements coraniques ou traditionnaires, englobent les éléments principaux, qui régissent le régime alimentaire, la prévention et la lutte contre tout ce qui est de nature à porter atteinte à la santé de l'esprit et du corps. L'éducation de l'âme vise l'élimination des mobiles psychiques, qui perturbent cet équilibre, et, dont les interférences, accusant de graves troubles, constituent, d'après des statistiques américaines, les 9/10 des états morbides, chez l'homme. Le Coran, qui ne s'intéresse qu'accidentellement à la science, décrit pourtant, les phases de l'embryogenèse et du développement, autant intra-utérin que postérieur. Le béhaviorisme du comportement s'intègre dans ses enseignements, mettant en exergue l'idéal des réactions et des conduites conscientes ou inconscientes de l'homme. L'évolution de la science médicale, dans toutes ses branches, a ainsi trouvé un heureux stimulant dans la Charia, qui devait structurer l'enseignement de la médecine, dans les pays Islamiques, et notamment, au Maghreb, depuis le IXème siècle de l'ère Chrétienne. Alors qu'en Europe, la pensée médicale n'a pu prendre son élan, dans le cours logique de l'expérience scientifique, qu'un millier d'années, plus tard, c'est à dire au XIXème siècle. Tout cela a été réalisé, grâce aux Almohades, en plein XIIe siècle, qui était "le plus grand siècle scientifique de l'Espagne Musulmane". Nous ne pouvons guère dissocier, l'étude de la médecine, au Maroc, de celle de la bibliographie des savants Andalous, qui ont suivi les Rois du Maroc de Séville et Cordoue, à Fès et Marrakech ou Aghmat. A l'époque, l'Andalousie dépendait de Marrakech, capitale de l'Empire où, un ensemble de médecins de toutes spécialités, a été attiré par les cours Almoravides et Almohades, dont elles encourageaient la mission clinique et enseignante, les recherches thérapeutiques et pharmaceutiques, dans les hôpitaux.

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N° de la microfiche : 042779



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