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Greffe de cellules nerveuses : Domaines d'applications actuels et perspectives d'avenir

Auteur(s) : Al-Mahdi Mokhtar
Collectivite(s) Auteur(s) : Organisation Islamique pour l'Education, les Sciences et la Culture (ISESCO)
Type : Chapitre/Extrait
Titre Ouvrage collectif : Transplantation de certains organes humains du point de vue de la Charia
Année de Publication : 1999
Langue : FR
Collation : P. 23-40
Mots-clés : ENCÉPHALE ; TRANSPLANTATION D’ORGANE ; MÉDECINE ; GREFFE CHIRURGICALE ; TISSU NERVEUX ; CELLULE NERVEUSE ; CHARIA ; CORPS HUMAIN.

Résumé/Sommaire :

La transplantation d'organes est un vieux rêve qui commence depuis des années à prendre corps dans les faits. Mais bien que très récente, cette technique a déjà suscité de grands espoirs et laissant entrevoir la possibilité de traiter des maladies restées jusque-là invincibles. Des pas importants ont déjà été accomplis dans le domaine des greffes de reins, du cœur, du poumon, de la peau, de la moelle. Dans d'autres domaines, les résultats sont encore modestes. C'est le cas par exemple des transplantations nerveuses qui en sont encore au stade expérimental. Ainsi, à partir du moment où presque toutes les parties du corps humain sont devenues transplantables, il ne reste plus que le cerveau. Cela semble logique, puisque le cerveau est l'un des organes du corps humain dont l'anatomie et la physiologie sont connues et dont on peut observer les lésions et enlever certaines tumeurs. Mais, ce n'est pas aussi simple que cela paraît. L'on sait que l'un des principes élémentaires en matière de transplantation est que l'organe à transplanter doit être vivant et sain pour pouvoir remplacer un organe déficient chez un sujet qui serait mort sans ce greffon. L'on sait également que la destruction d'un cerveau entraîne inéluctablement la mort de l'individu. Prélever donc le cerveau sain d'un homme reviendrait à le tuer ; autrement dit, c'est comme si on tue une personne pour transplanter son cerveau à une autre personne qui de toute façon ne survivra pas. Etre vivant, c'est posséder un cerveau qui est vivant même si, par ailleurs, certaines parties du corps sont détruites, celles-ci peuvent être remplacées. Il n'en est pas de même pour le cerveau, car un patient victime d'une mort cérébrale ne saurait être ramené à la vie par la greffe d'un cerveau vivant. Parler donc de la greffe du cerveau relève de la science fiction. A supposer qu'on puisse prélever le cerveau d'un homme vivant pour le transplanter sur un autre mort, il faudrait dans ce cas parler d'un "corps mort greffé sur un cerveau vivant" et non l'inverse.

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N° de la microfiche : 041811



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