Auteur(s) :
Lehzam
Abdellah
Collectivite(s) Auteur(s) :
Conseil pour le Développement de la Recherche en Sciences Sociales en Afrique (CODESRIA)
Type : Article
Titre Ouvrage collectif :
L'Etat et les quartiers populaires au Maroc : De la marginalisation à l'émeute : Habitat spontané et mouvements sociaux
Année de Publication :
1995
Langue : FR
Collation :
P. 29-55
: tabl., cartes
Mots-clés :
SALE ; TETOUAN ; PROMOTION IMMOBILIÈRE ; DÉVELOPPEMENT URBAIN ; HABITAT CLANDESTIN ; LOGEMENT ; PROPRIÉTAIRE FONCIER ;
PROMOTION FONCIÈRE.
La promotion foncière et immobilière a favorisé le développement et la prolifération des quartiers d'habitat clandestin. Il s'agit de quartiers développés, à l'instar des bidonvilles, sur des terrains non équipés et sans autorisation de lotir ou de bâtir. Ces lotissements clandestins ont connu un essor remarquable au cours des années 70. Sous l’effet de la crise de logement, l'offre de terrains à bâtir sans autorisation est devenue un remède pour pallier aux problèmes de logement, ainsi les propriétaires lotisseurs transforment des terrains agricoles en terrains de construction et sans autorisation de construire également. Cet article donne une vue d'ensemble sur le système de la promotion foncière et immobilière non institutionnelle au Maroc, avec l'étude de deux cas de villes marocaines : Salé et Tétouan. Ainsi, il présente en premier lieu le modèle de développement de l'habitat clandestin à Salé et à Tétouan, ainsi que la dynamique propre au système de la promotion foncière et immobilière non institutionnelle dans ces deux villes. L'article essaie de montrer également la tendance à l'extinction du système de la promotion foncière et immobilière non institutionnelle, ses effets sur l'offre de terrains aux ménages à faibles revenus et ses conséquences sur le développement de l'espace urbain.
N° de la microfiche : 041148