Auteur(s) :
Brahmi
Néjat,
Podvin
Jean-Louis
Type : Article
Titre Publication en série :
Bulletin d'Archéologie Marocaine
Editeur(s) : Institut National des Sciences de l'Archéologie et du Patrimoine
Année de Publication :
2009
Langue : FR
Collation :
Tome 21,
p.224-233
: réf.
Mots-clés :
ARCHÉOLOGIE ; SITE ARCHÉOLOGIQUE ; SCIENCE HISTORIQUE ; ART MONUMENTAL ; EMPIRE ROMAIN ; AFRIQUE ; CULTE ; ECHANGE CULTUREL ; MAURITANIE ; EGYPTE ;
TEMOIGNAGE.
L'époque de l’Empire romain est marquée par d'intenses échanges cultuels dans le bassin méditerranéen. L’Afrique est concernée au premier chef par ce phénomène, sans doute à mettre en relation avec son fort dynamisme, notamment à partir du IIème s. de notre ère.
Les cultes isiaques ne sont pas à l'écart de ce phénomène. Plusieurs études ont récemment souligné leur importance dans l'Afrique du Nord antique. C'est d'abord l'Atlas de la diffusion des cultes isiaques, qui y consacre plusieurs pages. Les Actes du deuxième colloque international sur les études isiaques (Lyon,2002)«Isis en Occident» comprennent trois articles sur le sujet, à la fois sur la Proconsulaire, l’AIgérie et la Tingitane. Enfin, deux articles ont paru en 2005, l’un, de synthèse, sur les dieux de l'Orient dans cet espace, et l'autre consacré aux seules divinités isiaques.
Il nous a semblé utile de recenser précisément les témoignages isiaques ou prétendus tels à l'ouest de cette région, en Maurétanie Tingitane, dans la mesure où une mise au point s'avère nécessaire pour déterminer si ces dieux y ont vraiment connu quelque succès. Rappelons que les cultes isiaques ne se limitent pas à la seule Isis. Ils englobent aussi sa « famille », que M. Malaise appelle, dans un ouvrage récent, la gens isiaque : Sarapis ou Osiris, Harpocrate, Anubis, Apis notamment. Nous avons jugé bon d'y adjoindre d'autres témoignages d'influence culturelle égyptienne pour élargir notre propos, en sachant qu'ils ne sont pas toujours éloignés de la sphère cultuelle.
N° de la microfiche : 044145