Auteur(s) :
Rakii
Mohamed
Type : Article
Titre Publication en série :
Middle ground
Editeur(s) : the Research Center on Culture and Communication
Année de Publication :
2007
Langue : EN
Collation :
n. 1,
p. 154-164
: notes.
Mots-clés :
HISTOIRE ; CULTURE ; VOYAGE ; COLONIALISME ; RECIT ; ECRIVAIN ; CRITIQUE LITTERAIRE ;
METROPOLE.
Cet article met le point sur le fait d' Historiciser l'altérité à travers un récit de voyage et le regard colonial dans "A Journey into Barbary" de Wyndham Lewis et "In Morocco" d'Edith Wharton. Le texte parle de manière ambiguë se demandant s'il s'agit bien de la voix d’un écrivain individuel, la voix d’une autorité institutionnelle, d’une idéologie culturelle, et confirmant par la suite qu' il est Il est tout cela, souvent à la fois. Dans la situation coloniale comme dans ses suites, cette ambiguïté de l’écriture elle-même se joint à l’incohérence logique du discours colonial pour produire une rhétorique caractérisée par une crise constante, tout comme le pouvoir colonial lui-même crée continuellement sa propre crise d’autorité. L' intérêt se porte sur la conception historiquement reproduite de l’autre, selon laquelle le récit de voyage célèbre la différence et l’opposition à travers un regard colonialiste discursif qui a fait dévier le cours de l’histoire humaine vers des histoires, créé la métropole et sa périphérie, et finalement donné naissance au colonialisme. Loin de tomber dans le piège de la création de l’autre, cette analyse vise à expliquer l’autre comme une reproduction discursive dans deux récits de voyage précités, à savoir "un voyage en Barbarie" de Wyndham Lewis et "au Maroc" d’Edith Whartons.
N° de la microfiche : 045143