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The Saadi conquest of english literature

Auteur(s) : Abu Talib Mohammed
Collectivite(s) Auteur(s) : Université Mohammed V- Souissi. Institut des Etudes Africaines
Type : Actes de congrès/séminaire/atelier
Titre Séminaire / Colloque : Le Maroc et l'Afrique subsaharienne aux débuts des temps modernes
Année de Publication : 1992
Langue : EN
Collation : P. 313-323
Mots-clés : CIVILISATION ; DYNASTIE ; SAADIEN ; HISTOIRE ; LANGUE ANGLAISE ; LITTERATURE ; ROYAUME UNI ; CONQUETE ; MAROC ; ELISABETH.

Résumé/Sommaire :

Jusqu'à présent, les historiens ont étudié ce qui constitue incontestablement le thésaurus à partir duquel les écrivains et les érudits de la littérature tirent les produits nécessaires qui, également pour des raisons de commodité, sont de nouveau manipulés. Il s'agit de l'Angleterre de l'après-Grande Inflation de 1525, c'est-à-dire la période d'un processus de relance dans lequel le Maroc a été à la fois contributeur et bénéficiaire, notamment en ce qui concerne l'industrie textile. En d'autres termes, il s'agit d'un tournant crucial marqué par trois phénomènes frappants : la reprise économique ; le changement social ; le boom littéraire, en particulier dans le domaine du théâtre, où le Maure est devenu un important figure. Il s'agit également d'une période marquée par les caractéristiques sous-jacentes de la renaissance, à savoir : le renouveau de l'apprentissage, la fin du féodalisme ; le développement de l'art dramatique en tant qu'élément marquant de la tendance, des éléments de romantisme, l'utilisation de décors exotiques, l'exploitation de thèmes historiques, la présentation des personnages non pas en tant que types, mais en tant qu'entités géniales. Ces caractéristiques ont été habilement employées par les principaux dramaturges de l'époque, à savoir Thomas Heywood, Christopher Marlowe, Thomas Kyd et, bien sûr, William Shakespeare. En s'impliquant dans ce qu'on appelle le "monde de la fiction", rien ne peut empêcher de supposer qu'il existait certaines affinités entre élisabéthains et Saâdis, sans exclure la possibilité d'une similitude générale entre les deux nations. En dehors de ces documents et d'autres sources, il y avait le contact direct des élisabéthains avec les Marocains. Autant la reine avait un faible pour le sucre marocain, dont pas moins de vingt mille livres par an ont été exportés, elle aurait été mécontente du grand nombre de noirs qui se sont glissés dans le Royaume. Le concept pourtant exotique mais commun des Marocains de la société élisabéthaine se reflète clairement dans les descriptions d'Othello le vieux bélier noir barbare, maure lascif, qui est même fait admettre dans son discours être grossier.

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N° de la microfiche : 042948



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