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Le Pays des saddina : Une étude géographique, historique et archéologique des sites de Saddina, villes médiévales du Maroc et de l'Andalousie

Collectivite(s) Auteur(s) : Ministère de la Culture. Institut National de l’Archéologie et du Patrimoine
Type : Livre
Titre Collection : Villes et Sites Archéologique du Maroc
Année de Publication : 2014
Langue : FR
Collation : Vol IV, 313 p. : ill., tabl., carte, réf.
Mots-clés : SITE ARCHEOLOGIQUE ; FES ; MAROC ; ARCHEOLOGIE ; ANDALOUSIE ; HISTORIOGRAPHIE ; PRERIF.

Résumé/Sommaire :

Ce document collectif sur les Saddina du Maghreb et d'al-Andalus intéressera très certainement les chercheurs curieux de mieux connaitre un pan de l’histoire médiévale de ces pays mais aussi un public plus large désireux d’avoir de nouveaux éclairages sur ses racines. Mais ce document est aussi le résultat d’une belle aventure scientifique et culturelle. Scientifique, car elle a mis en valeur l’intérêt de la multidisciplinarité dans l a recherche historique. Culturelle, car elle a réuni autour de mêmes problématiques des universitaires et des chercheurs venant des deux rives du Détroit qui sépare l’Europe de l’Afrique et a ainsi renoué avec ce qui fut, il y a des siècles, une longue tradition d'échanges et d’enrichissement mutuel des savoirs. Le nom de Saddina n'évoque rien de notable pour les connaisseurs de l’histoire du Maghreb. Le groupe tribal que désignait cet ethnonyme n'apparaît nullement comme un acteur de l’histoire, à la différence de tant de grandes tribus dont les chroniques nous rapportent le rôle politique déterminant à telle ou telle période des siècles passés. La redécouverte de Saddina s'apparente à un processus d'inattendu. Alors que l'on cherchait à identifier un site archéologique, on s'est retrouvé engagé dans un enchaînement de découvertes scientifiques qui, partant d'une interrogation locale dans la région de Fès, allait apporter, au-delà de la Méditerranée, la clef d’une autre énigme, archéologique celle-ci, en Andalousie. Saddina désigne, en effet, une localité tombée dans l’anonymat depuis que ce toponyme fut cité, pour la première fois par l’historien al-Ya'qübi au IX° siècle, comme étant le nom d'une petite ville. Au XXI siècle, les différentes cartes élaborées pendant le Protectorat ne relevèrent guère ce nom. Seule la carte géologique mentionne ce toponyme, l’appliquant à un petit relief qui «flotte» sur les collines marneuses du Prérif. C’est lors des enquêtes entreprises dans le cadre du Projet Sebou sur les douars du nord de Fès, en 1968, que Grigori Lazarev eut l’opportunité de visiter un site situé au sommet de ce relief et proche d’un village encore appelé Saddina. En en parlant à des amis historiens, il s’étonna de l’ignorance que l’on avait de ces ruines, pourtant si proches de Fès, et de l’absence de références à ce site, tant dans les sources que dans les prospections archéologiques faites dans cette région qui s’attachaient surtout à l’Antiquité romaine. Les connaissances de l’époque ne permettaient pas d’apprécier l’intérêt de ce site. Lorsque celui-ci fut redécouvert, dans des circonstances rappelées au début de ce document, le mérite en vint au croisement des regards d’un historien (Ahmed Siraj), et d’un géographe, (Grigori Lazarev) . L’historien, remarquable par sa connaissance des sources de l’Antiquité tardive et des débuts du Moyen Âge, avait apporté une interprétation déduite de la lecture des sources disponibles sur ces époques. Le géographe avait, par contre, soumis ce regard à sa connaissance de l’espace. L’interprétation croisée devait conduire à cette éminence isolée, qui portait justement le nom de Saddina.

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N° de la microfiche : 043424



Les fichiers pdf des documents sont consultables a la bibliotheque du CND

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