Abhatoo - Centre Nationale de Documentation

Les Etats entretiennent et soutiennent la recherche archéologique. L'objectif étant de développer le tourisme archéologique comme étant une issue pour connaître l'histoire d'une nation. Au Maroc, qu'il s'agisse de l’Homme de Rabat et de l’Atlanthrope de Sidi Abderrahman, qui constituent avec quelques individus épars dans le monde tout ce que nous connaissons de la plus ancienne humanité, ou des admirables bronzes de Volubilis, ou encore du Forum de Chellah, tout ce que la terre restitue aux archéologues apporte au marocain moderne le témoignage de la vie qu’a connue son pays à des époques plus au moins lointaines. Et c’est l’archéologie, entre autres, qui est en mesure de recueillir cette part du patrimoine d’une nation. Certes, l’accès à ce patrimoine est ardu, mais la recherche archéologique est d’autant plus nécessaire au Maroc que plus rares sont les textes littéraires de l’Antiquité qui parlent de ce pays. Ce deuxième volume du bulletin d'archéologie marocaine traite de l'une des préoccupations majeures des archéologues en ouvrant devant le lecteur le dossier des trouvailles faites dans l'île de Mogador. Il pose ainsi un des premiers problèmes de l'archéologie marocaine à l'époque historique, celui du rôle des Phéniciens dans les contacts que le Maroc eut avec les grands centres de civilisation de la Grèce et de l'Asie grecque des VIème et VIIème siècles.