Auteur(s) :
Cherif
Mohamed
Type : Article
Titre Publication en série :
Revue de la Faculté des Lettres de Tétouan
Editeur(s) : Université Abdelmalek Essaâdi. Faculté des Lettres de Tétouan
Année de Publication :
1993
Langue : FR
Collation :
N° 6,
p. 33-44
: tabl., réf. p. 43-44
Mots-clés :
DONNEE STATISTIQUE ; ITALIE ; HISTOIRE ; COMMERCE ; DYNASTIE ; CEUTA ; DIPLOMATIE ; MEDITERRANEE ; MAGHREB ; TRAITE.
Cet article fournit quelques notes historiques sur les activités commerciales de Gênes à Ceuta aux XIIe et XIIIe siècles. En fait, dès la première partie du XIIe siècle, les génois auraient conclu un traité de paix avec les Almoravides. Mais c'est avec les Almohades que les relations commerciales de Ceuta avec Gênes vont connaître un essor remarquable au détriment de leurs rivaux Pisans. Dès 1153 ou 1154, la république de Gênes aurait conclu un traité avec Abdelmumen. Mais, c'est en 1161 que l'ambassadeur Génois Ottobono de Alberici conclut avec le souverain marocain un traité en bonne forme pour quinze ans, et qui sera renouvelé en 1176 par les successeurs d'Abdelmumen, Abu Yaqub Yusuf, à l'issue d'une nouvelle période de quinze ans, lors de l'arrivée au Maroc de deux ambassadeurs Génois William Zirbinus et Obertus de Nigro en 1191. Par ces traités, sécurité était donnée aux Génois pour venir et commercer sur terre et mer marocaines. Aussi, afin de les encourager davantage, les droits de douane étaient réduits pour eux de 10 à 8% seulement de la valeur des marchandises, sauf à Bougie. Grâce à ces traités et les avantages accordés aux Génois, et grâce à une série de documents authentiques se rapportant aux relations commerciales des Génois avec le Maghreb, il paraît évident que le commerce Génois avec le Maghreb, et particulièrement avec Ceuta avait pris un essor considérable aux XIIe et XIIIe siècles.
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N° de la microfiche : 040927