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Ljmaât (jemâa) entre l’archaïsme formel et le dynamisme de fait dans le Haut Atlas (Ghoujdama)

Auteur(s) : Amahan Ali
Type : Chapitre/Extrait
Titre Ouvrage collectif : La société civile au Maroc : Approches
Année de Publication : 1992
Langue : FR
Collation : P. 97-101
Mots-clés : HAUT ATLAS ; DOUAR ; COMMUNE RURALE ; TRIBU ; GHOUJDAMA ; JMAA ; LOCALITÉ.

Résumé/Sommaire :

Cette contribution met en lumière le rôle encore persistant de ljmaât (jmâa) entant que composante sociale représentant la localité dans la société du Haut Atlas et notamment chez les Ghoujdama. Ljmaât (pour la communauté berbérophone) et jmâa (pour la communauté arabophone) désigne l'assemblée d'une localité, elle est différente du conseil de fraction "conseil de taqbilt" (constitué généralement des représentant des lignages de toutes les localités de la fraction). A Ghoujdama, ljmaât est l'assemblée d'une localité constituée de tous les chefs de familles hommes. Contrairement au conseil de fraction ou de tribu, ljmaât de la localité, en tant qu'institution, n'a généralement pas de pouvoir politique. Elle veille à la répartition des charges communes, à l'entretien de la mosquée, des routes, etc. Il faut signaler également que la création de douar au sens administratif pendant le protectorat et de commune rurale après l'indépendance, n'ont pas affecté l'institution ljmaât. Cette dernière a toujours conservé son dynamisme malgré son aspect informel (gestion des mosquées, entretien des routes, gestion de l'eau, protection des récoltes, etc).

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N° de la microfiche : 041182



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