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Pouvoirs régionaux, Etats nationaux et Union du Maghreb Arabe : Quelle autonomie régionale? Pour quelle unité nationale et quelle intégration maghrébine à l'ère des transitions démocratiques?

Auteur(s) : Zriouli M'hamed
Type : Livre
Année de Publication : 2012
Langue : FR
Collation : 453 p. : tabl., réf.
Mots-clés : UMA ; INTEGRITE TERRITORIALE ; DECENTRALISATION ; GOUVERNANCE ; MAGHREB ; REGION ADMINISTRATIVE ; DECOUPAGE REGIONAL ; PROVINCES SAHARIENNES ; DECONCENTRATION ; MAROC ; ALGERIE ; TUNISIE ; MAURITANIE ; SAHARA OCCIDENTAL ; COOPERATION NORD SUD ; COOPERATION SUD SUD ; PAYS MEDITERRANEEN ; COOPERATION REGIONALE ; PARTENARIAT ; AUTONOMIE REGIONALE ; POUVOIR REGIONAL.

Résumé/Sommaire :

Au moment où les pays développés et la majorité des pays émergents de la planète se regroupent et se canalisent au sein d'associations, d'unions et de groupements d'intégration économique ou politique, les pays du Maghreb se mettent en dehors du mouvement naturel de l'histoire, en restant divisés, désunis et non intégrés, en faisant fi des impératifs du développement global et solidaire et des bienfaits des intégrations économiques, dans le cadre d'un système libéral-capitaliste mondialisé et globalisé. Avec l'effondrement du mur de Berlin, l'implosion de l'ex-empire Soviétique et la fin des clivages idéologiques Est-Ouest, la bipolarité qui a marqué le monde de l'après-deuxième guerre mondiale, a cédé la place à la formation d'un monde multipolaire. Sa structuration économique s'opère fondamentalement dans le cadre de grands espaces régionaux dans l'Atlantique Nord autour des Etats-Unis d'Amérique (ALENA avec USA, Canada et Mexique), dans le Pacifique-Sud avec l'ASEAN et dans l'espace Méditerranéen autour des pays de l'Union Européenne. La constitution de groupements régionaux dictée par les exigences de la compétitivité globale dans un monde livré à de multiples confrontations civilisationnelles, religieuses, ethniques, économiques, commerciales et géopolitiques, met en jeu les capacités d'organisation et d’adaptation des Etats concernés et en compétition et/ou en coopération les pouvoirs régionaux et locaux, les pouvoirs financiers, les intérêts des groupes économiques, les appareils productifs, les systèmes bancaires, monétaires et fiscaux, les régimes de change, l'organisation administrative et l'attractivité des territoires. Les Etats démocratiques et forts participent d'un processus d'ensemble d'intégration qui semble les laminer par le haut (concessions de souveraineté) et par le bas (partage de responsabilités avec des autorités élues). Mais loin de les affaiblir, ce processus consolide leurs fondements démocratiques, leurs assises territoriales et socio-culturelles et leurs bases économiques. Seuls les Etats nationaux forts et démocratiques sont capables, d'une part, de partager le pouvoir en décentralisant les compétences et les processus de prise de décision et, d'autre part, de défendre les intérêts nationaux stratégiques au sein de groupements régionaux et des organisations multilatérales. Ce double processus renforce leur légitimité interne, leur crédibilité externe et leur capacité de négociation et de dialogue au sein des organisations régionales et des institutions internationales, dans un contexte mondial où l'isolationnisme et les démarches nationales solitaires, cèdent de plus en plus la place à l'ouverture maîtrisée et aux démarches collectives et solidaires. L‘Union du Maghreb Arabe (U.M.A) qui fut une "création par le haut", décidée le 17 Février 1989 à Marrakech au Maroc par les cinq chefs d'Etats des pays du Maghreb, fut mise en sourdine depuis 1994 avec la fermeture par les responsables algériens de la frontière terrestre avec le Maroc. Elle se trouve aujourd'hui à la croisée des chemins, en raison de la violation par l'Algérie de ses statuts et de son intransigeance quant à la reconnaissance des droits historiques Légitimes du Maroc sur ses territoires sahariens récupérés, et son implication directe dans l'aggravation du conflit en abritant et en soutenant le Polisario. Le blocage de l'UMA depuis 1994 a un coût exorbitant, dont les peuples de la région paient le prix en termes de privation de leurs droits au développement, de chances perdues de coopération et d'échange et d'opportunités manquées de partenariat global avec l'UE. L'UMA, comme "construction par le haut", semble aujourd'hui dans l'impasse, en raison du non respect par les Etats membres de leurs engagements collectifs réciproques et surtout de l'implication directe d'un Etat membre (Algérie) dans un processus de confrontation avec un autre Etat membre (Maroc), en violation du traité de I'UMA. Les responsables militaires algériens sont hostiles au parachèvement par le Maroc de son intégrité territoriale, par le recouvrement, selon une légitimité internationale, de ses provinces sahariennes récupérées En 1975, suite à la Marche Verte et à l'avis favorable de la Cour Internationale de Justice.

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N° de la microfiche : 042926



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