Auteur(s) :
Rousset
Michel
Type : Article
Titre Publication en série :
Bulletin Economique et Social du Maroc
Editeur(s) : Institut Universitaire de la Recherche Scientifique
Année de Publication :
2011
Langue : FR
Collation :
n. 168,
p. 211-226
: notes
Mots-clés :
ETAT ; GOUVERNANCE ; CORRUPTION ; SERVICE PUBLIC ; AUTORITE ; SOCIETE CIVILE ; POUVOIR DE L'ETAT ; POLITIQUE.
La corruption est un phénomène répandu dans tous les pays ; elle n'est pas propre au Maroc où elle existe à l'état endémique. Ses conséquences sont particulièrement néfastes sur le plan international et sur le plan interne car elle entraîne la perte de confiance dans les autorités publiques et le système juridique et économique du pays ; en outre, elle anéantit les efforts pour assurer le développement sur tous les plans économique, social et politique. La question que l'on peut alors se poser concerne le Maroc et la tentation de limiter l'ampleur du phénomène à défaut de le faire disparaître. Pour y répondre, une première démarche consiste à inventorier les moyens de répression de la corruption et des comportements méconnaissant l'éthique du service public de la part des détenteurs de l'autorité publique. Mais la répression ne suffit pas ; il faut aussi tenter d'endiguer le phénomène par des actions de prévention dont l'éducation est un élément essentiel. Cependant, les textes et les efforts des politiques publiques resteront vains si une volonté inflexible et permanente de les faire respecter n'est pas mise en œuvre par les pouvoirs publics avec le concours des membres de la société civile car le phénomène est autant le résultat de la carence des autorités à tous les niveaux de l'administration que de la complaisance du corps social.
N° de la microfiche : 045443