Auteur(s) :
Abouddahab
Zakaria
Type : Article
Titre Publication en série :
Bulletin Economique et Social du Maroc
Editeur(s) : Institut Universitaire de la Recherche Scientifique
Année de Publication :
2011
Langue : FR
Collation :
n. 168,
p. 227-235
: notes
Mots-clés :
ETAT ; GOUVERNANCE ; CORRUPTION ; DROIT DE L'HOMME ; NATIONS UNIES ; ACCORD BILATERAL ; POLITIQUE PUBLIQUE.
L'objectif de ce papier est de traiter le cadre juridique et institutionnel mis en place par le Maroc pour la réception et la mise en œuvre de la Convention des Nations Unies contre la corruption. Pour ce faire, il conviendra de se baser sur des indicateurs pertinents pour évaluer les efforts accomplis et mesurer les écarts qui restent à combler par rapport aux normes axiales de référence, une convention pertinente de l'ONU certes, mais aussi les principes de l'OCDE et les directives européennes, notamment dans la perspective d'une reprise graduelle et séquencée de l'acquis communautaire par le Maroc dans le cadre du Statut avancé Mesurer les avancées opérées par le Maroc dans le domaine de la lutte contre la corruption reviendra donc à examiner les rapports par les instances habilitées à le faire, qu'elles soient gouvernementales ou non gouvernementales dont l'instance centrale de prévention de la corruption, Cour des comptes aussi que Transparency Maroc... Le texte vise par ailleurs à inscrire la réflexion dans le cadre des nouvelles dynamiques mondiales et régionales dans lesquelles le Maroc est pris , à savoir les accords de l'OMC, l'accord de libre-échange signé avec les États-Unis, et enfin le statut avancé. On tente aussi d'apprécier la lutte contre la corruption au Maroc, non seulement à partir d'une optique légaliste, mais également sous l'angle des politiques publiques. En outre, l'examen amène à envisager la lutte contre la corruption comme étant un droit de l'homme.
N° de la microfiche : 045444