Auteur(s) :
Almarini
Rachid
Type : Article
Titre Publication en série :
Revue marocaine des régimes juridiques et politiques
Année de Publication :
2002
Langue : FR
Collation :
N° 1,
P. 13-28
Mots-clés :
ETAT ; DÉCENTRALISATION ; RÉGION ADMINISTRATIVE ; COLLECTIVITÉ LOCALE ; TUTELLE ADMINISTRATIVE ; MAROC ; AUTONOMIE ADMINISTRATIVE.
L'évolution de l'administration a montré les limites du système centralisé. Face à l'augmentation des nombres des administrés, la satisfaction de leurs besoins devient de plus en plus difficile à partir d'un seul point central. Il fallait donc décentraliser. Ainsi, au cours de nombreuses réformes de l'administration marocaine, les collectivités locales occupent de plus en plus une place prépondérante, et la décentralisation régionale vient pour élaborer un statut qui reconnait la personnalité morale et l'autonomie financière à la région, en définissant son organisation, ses attributions et les moyens mis à sa disposition. Ainsi, la décentralisation apparaît comme une voie incontournable pour les Etats qui se veulent démocratiques. Cependant, les Etats gardent le droit de tutelle sur les régions, et la nécessité de cette tutelle ne fait aucun doute. Et le pouvoir central exerce un contrôle sur l'organe décentralisé, en orientant l'action de la région de façon à ce qu'elle s'insère dans le cadre des objectifs définis, tout en restant encadrée et guidée par l'autorité de tutelle. On se pose alors la question sur l'équilibre recherché entre le contrôle de l'Etat au non de l’intérêt général et l'aspiration des régions à jouir de l'autonomie reconnue par la loi.
N° de la microfiche : 041026