Auteur(s) :
Bouzzroud
Abdelhafid
Type : Article
Titre Publication en série :
Bohout
Editeur(s) : Université Hassan II. Faculté des Lettres et des Sciences Humaines Mohammedia
Année de Publication :
2002
Langue : EN
Collation :
n. 10,
p. 93-98
: réf.
Mots-clés :
ENSEIGNEMENT ; PEDADOGIE ; CLASSE ; PROFESSEUR ; ELEVE ; DISCOURS ; LEXIQUE ; INTERACTION ; PHRASE ; LINGUISTE ; ETUDIANT ;
CONVERSATION.
Le présent article a pour but de discuter certains éléments du discours qui, bien que tout à fait ordinaires, sont d'une importance essentielle dans la structure de la conversation. Le cadre, le plan et le centre d'intérêt apparaissent fréquemment dans tous les types de discours et la conversation en classe n'en est qu'un exemple. Schegloff et Sacks (1973), par exemple, ont identifié une large classe d'éléments conversationnels qu'ils appellent des marqueurs de mauvais placement tels que « au fait... ». Ils affirment que ces éléments apparaissent hors séquence, hors discours et marquent une rupture dans la cohésion superficielle du discours. Cela a été bien illustré par Young (1982), Schiffrin (1987), Schegloff (1979) et ailleurs. Dans la présente contribution, notre objectif est de donner aux analystes du discours en classe, aux enseignants et aux étudiants une brève description de la conversation en classe en attirant l'attention du lecteur sur les petits traits évidents de l'interaction enseignant-élève qui sont des caractéristiques essentielles de l'interaction en classe. Ainsi, cet article constitue une modeste contribution à l'analyse du discours en classe. Les éléments de discours examinés ici révèlent que le discours en classe, ou lors d'autres événements de parole moins contraints, est hautement structuré et organisé. On a également essayé de démontrer que le discours dans ses différents styles doit une grande partie de sa structure à de petits éléments lexicaux et à des phrases qui sont si naturels et évidents qu'ils sont souvent négligés.
N° de la microfiche : 044652