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Stratégie de mise à profit des compétences musulmanes expatriées à l'extérieur du monde islamique

Collectivite(s) Auteur(s) : Organisation Islamique pour l'Education, les Sciences et la Culture (ISESCO)
Type : Etude
Année de Publication : 2011
Langue : FR
Collation : 134 p. : réf.
Mots-clés : MIGRATION ; PAYS ISLAMIQUES ; RECHERCHE SCIENTIFIQUE ; SCIENTIFIQUES ; STRATÉGIE ; ÉMIGRATION ; CORAN ; TECHNOLOGIE ; SCIENCE ; EXPATRIATION DES CERVEAUX ; COMPÉTENCE.

Résumé/Sommaire :

La fuite des cerveaux prend aujourd'hui une ampleur alarmante. Ce phénomène n'était pas imprévisible, car on retrouve dans un passé encore récent les signes avant-coureurs dans ce que les prospectivistes appellent "les tendances dominantes". D'autant plus que les mutations, à l'échelle nationale, régionale et internationale, favorisent l'aggravation de ce phénomène. En fait, la montée en puissance de l'intelligence face à la matière a eu pour effet d'aggraver le phénomène de "fuite de cerveaux" au point qu'il était devenu aléatoire de chercher à le freiner et à le réduire par des moyens improvisés et inefficaces. Or, pas plus la religion que le bon sens et les valeurs communément admises ne sauraient tolérer une telle situation. D'où la nécessité de réduire les effets négatifs de l'émigration des cadres et de mettre en relief les avantages, tout en essayant de tirer parti des talents et du savoir-faire de ces migrants, de resserrer les liens avec eux, d'accorder plus d'attention à leur environnement familial et social et de veiller à répondre à leurs aspirations intellectuelles et spirituelles. En fait, les compétences immigrées constituent un capital scientifique et intellectuel précieux pour la Oumma et un riche réservoir que la Oumma peut mettre à profit aux côtés de ses autres efforts créatifs pour se hisser à un niveau élevé de progrès scientifique et civilisationnel. Force est de rappeler, par ailleurs, que beaucoup de musulmans établis à l'étranger ne sont pas expatriés de gaieté de cœur. La plupart d'entre eux ont dû quitter leurs pays mus par le désir de parfaire leur formation, enrichir leurs expériences, découvrir des opportunités intéressantes et surtout bénéficier de l'attention et de la reconnaissance dans les pays d'accueil. Si tous ces avantages leur avaient été garantis dans le monde islamique, beaucoup n'auraient pas été amenés à tenter leur chance sous d'autres cieux. Mais, la réalité est que les centres d'innovation technologique et de promotion de l'intelligence artificielle, où les mérites scientifiques et intellectuels sont bien appréciés, restent l’apanage des institutions scientifiques et de recherche étrangères. Il n'est pourtant pas impossible pour le monde islamique de se doter d'institutions similaires, pour peu que les musulmans s'engagent à mettre en oeuvre des mécanismes, des programmes et des réformes sérieuses et constructives. Les pays islamiques peuvent devenir ainsi des destinations privilégiées pour les scientifiques et les experts émigrés, pour peu que la Oumma observe pleinement et scrupuleusement les enseignements de sa religion. Sans oublier l’intérêt que les pays musulmans doivent accorder à la science, et en transformant celle-ci en une culture vivante dans la conscience individuelle et collective. Ce faisant, leurs centres scientifiques, leurs institutions d'innovation et leurs entreprises technologiques deviendront des pôles d'attraction plutôt que des facteurs de répulsion

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N° de la microfiche : 042286



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