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Les femmes marocaines employées au service domestique en Espagne

Auteur(s) : Casas Laura Oso
Collectivite(s) Auteur(s) : Faculté des Sciences Juridiques, Economiques et Sociales de Rabat
Type : Actes de congrès/séminaire/atelier
Titre Séminaire / Colloque : Revue Juridique, Politique et Economique du Maroc : Actes du Colloque International Femmes et Migrations
Langue : FR
Collation : P. 111-129
Mots-clés : IMMIGRATION ; FEMME ; MAROC ; MIGRATION ; ESPAGNE ; TRAVAIL DOMESTIQUE ; PAUVRETE ; TRAVAIL DES FEMMES.

Résumé/Sommaire :

Les courants migratoires allant du Maghreb au nord de l'Europe commencent à prendre de l'importance après la première guerre mondiale, et s'intensifient après le deuxième conflit mondial. L'immigration maghrébine à cette époque constitue une immigration composée de travailleurs, organisée officiellement et est constituée comme n’étant que temporaire. Après le choc pétrolier de 1973, les pays du nord de l'Europe commencent à remettre en question la libre entrée de travailleurs étrangers, fermant leurs portes à l'immigration à partir de 1974. Cette mesure affecte considérablement la composition et le caractère des mouvements de population, bien que les flux d'entrée continuent à se développer. Ainsi, à partir de 1975, on remarque un rôle croissant des femmes dans les mouvements de population, provoquant une féminisation progressive des flux d'entrée et du stock d'étrangers. L'immigration temporaire de travailleurs va céder le pas à une immigration de peuplement, plus féminisée, moins active, et où le regroupement familial joue un rôle central dans la configuration des flux d'entrée. L'immigration cesse d'être un phénomène passager et l’intégration de la population devient un enjeu fondamental. A partir de ce moment, le rôle de la femme migrante comme agent principal de regroupement familial, de socialisation au sein de la famille et d'intégration dans la société d'accueil, va être fondamental. Cependant, ce rôle a été sous-évalué, car l’homme était considéré comme l’unique acteur du processus migratoire. La migration féminine apparaît comme étant secondaire, la femme migrante ne jouie pas d'un statut propre ni d'une attention spéciale de la part de l'administration et de la communauté scientifique. Avec un caractère initialement inactif, cette migration de femmes va s'incorporer peu à peu au marché du travail dans la société d'accueil et produire une féminisation progressive de la population active étrangère. Au début des années 80, les pays du sud de l'Europe (l’Espagne, la Grèce, le Portugal et l’Italie) deviennent des pays d’accueil de population étrangère. La proximité géographique ainsi que le faible support juridique et institutionnel sont des facteurs explicatifs de la configuration de cette région comme pôle d'attraction de la population immigrée. C’est dans ce contexte que l’on a pu constater une participation accrue des femmes aux mouvements migratoires allant du sud vers les pays du nord. La féminisation accrue des flux et du stock d’immigrés n'est plus, comme autrefois, composée majoritairement d’épouses qui rejoignent leurs maris, car le nombre des migrantes seules est chaque jour plus important.

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N° de la microfiche : 043368



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