Auteur(s) :
Serhane
Abdelhaq
Type : Actes de congrès/séminaire/atelier
Titre Publication en série :
Série colloques : LECTURES CRITIQUES DU TEXTE MAGHREBIN
Editeur(s) : Université Ibn Tofail. Faculté des Lettres et des Sciences Humaines de Kénitra
Année de Publication :
1992
Langue : FR
Collation :
N° 1,
p. 107-109
Mots-clés :
CRITIQUE LITTERAIRE ; COMPORTEMENT SEXUEL ; CONTE ; EROTISME ; COMPORTEMENT HUMAIN ; ROMAN ; ECRIVAIN.
Dans cette communication, l'auteur donne son point de vue concernant l'Eros dans cette lutte et remise à plus tard du plaisir sexuel pour voir comment sont vécus ces rapports entre l'Homme et la Femme. Pour cela, il insiste davantage sur "Messaouda", laquelle n'est autre que sa propre oeuvre et dont il fait aussi la critique. "Messaouda" est une prostituée, qui représente la promesse d'une jouissance ou d'une éjaculation. Le corps réduit, le sexe réduit, l'esprit réduit et l'imaginaire bloqué entre l'entre-cuisse de la péripatéticienne. La narration suit cette réduction. Le discours est en spiral qui se coupe et s'entrecoupe. Il est tressé, une tresse de plusieurs discours. Il est parasité par des images et des souvenirs multiples, obligeant la narration à faire des digressions, à échapper momentanément à l'angoisse d'une sexualité vouée à l'échec. Souvent, le récit s'arrête pour laisser place à un autre récit, lequel s'arrête à un moment donné pour que le premier reprenne. Ce retardement du plaisir, est un phénomène que l'on trouve aussi dans "Les Milles et une nuits" où la suspension narrative est à la fois report du plaisir sexuel et report du plaisir textuel.
N° de la microfiche : 042375