Auteur(s) :
'Amara
Mohamed
Type : Article
Titre Publication en série :
L’ISLAM AUJOURD’HUI
Editeur(s) : ISESCO
Année de Publication :
2013
Langue : FR
Collation :
N° 30,
p. 285-299
Mots-clés :
ISLAM ; EGYPTE ; COLONIALISME ; CULTURE ; LITTERATURE ; FRANCE ; CORAN ; HISTOIRE ; MAROC ; TUNISIE ; TURQUIE ; EDUCATION ; REFORME ADMINISTRATIVE ; REVOLUTION ; DOCTRINE RELIGIEUSE ; INDEPENDANCE ; CONNAISSANCE ; COOPERATION CULTURELLE ; PROJET.
Si les canons de Bonaparte ont traumatisé les chevaux des Mamlouks et des Ottomans, les égyptiens ont été secoués par l'aspect civilisationnel, scientifique et culturel de la campagne française. Ce fut un choc qui leur a ouvert les yeux sur le degré de leur isolement, l'ampleur de leur sous-développement, la récession civilisationnelle et les dangers de la sclérose intellectuelle qui avait enveloppé leur pays sous le règne des Mamlouks des Ottomans. Ceci a été le déclenchement d'un processus de renouveau et d'illumination chez les égyptiens. Ainsi, le mouvement populaire "Al-Tanwir" s'est alors mis en marche, dirigé par Jamal Ad-Din-Al-Afghani et fondé par le grand maître l'Imam Cheikh Muhammad Abduh (1849-1905), qui a veillé au renouvellement de la pensée, à la revivification de l'Ijtihad et à la réforme des institutions qui produisent les élites, notamment, Al-Azhar, Al-Ma'arif, les mosquées, les Waqf et la Justice, mettant ainsi, progressivement la Oumma sur la bonne voie vers un Etat moderne rationnel qui gouverne les citoyens sur la base de la concertation de la justice. Cet article traite de ce projet intellectuel initié par Muhammad Abduh.
N° de la microfiche : 041659