Auteur(s) :
Ouelbani
Mélika
Collectivite(s) Auteur(s) :
Université de Tunis. Faculté des Sciences Humaines et Sociales de Tunis
Type : Chapitre/Extrait
Titre Ouvrage collectif :
Le réalisme en perspective
Langue : FR
Collation :
P. 20-30
Mots-clés :
CONNAISSANCE ; EXPERIMENTATION ; PHILOSOPHIE ; SCIENCE ; EXPERIENCE ;
REALISME.
Dans sa théorie générale de la Connaissance, Schlick affirme contre toute attente pour un positiviste, ne pouvant que défendre un des principes phares du positivisme, à savoir le principe de vérification, que la science a pour objet des abstractions dépourvues de réalité. Il affirme également que «notre connaissance, qui consiste en jugements, ne nous donne jamais rien d’autre que des signes, jamais ce qui est désigné. Celui-ci demeure éternellement au-delà» et « quiconque demande à la connaissance de nous rapprocher réellement de la réalité, ne formule pas une demande trop élevée, mais une demande dénuée de sens ». Prises à la lettre de telles affirmations sont, bien sûr, surprenantes de la part du fondateur du Cercle de Vienne et donc de l’empirisme moderne. En effet, sachant que l’empirisme fait de l’expérience sensible l’origine de la connaissance et sachant que le réalisme affirme l’existence du réel et des objets indépendamment de l’esprit, comment comprendre cette position schlickéenne sans en faire un idéaliste, ce qui serait de surcroît, presque une insulte à son égard et donc ce qu’il n’est certainement pas ? Ce document est divisé en trois parties répondant à trois questions : Dans quel sens Schlick semble-t-il limiter le statut de l'expérience dans sa théorie de la connaissance ? Et Cette réduction est-elle une réduction de son réalisme étant entendu que, en tant que néopositiviste, il ne peut pas ne pas être réaliste ? Qu’est-ce que le réel pour Schlick ? Quel est le statut des constatations comme origine de la connaissance puis de la science ?
N° de la microfiche : 043386