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Le Crime à la clôture dans l'œuvre de Jean Giono

Auteur(s) : Oulmehdi Omar
Type : Actes de congrès/séminaire/atelier
Titre Séminaire / Colloque : Le Crime dans la littérature / la littérature du crime
Editeur(s) : E.N.S. de Meknès
Année de Publication : 2000
Langue : FR
Collation : p. 92-107 : notes
Mots-clés : CULTURE ; ACTE CRIMINEL ; ETUDE LITTERAIRE ; ROMAN ; CRITIQUE LITTERAIRE ; BIOGRAPHIE ; ROMAN POLICIER ; JEAN GIONO.

Résumé/Sommaire :

On met le point sur le crime à la clôture dans l'œuvre de Jean Giono, en signalant que ce n'est qu'à la fin du chapitre XV, le dernier du roman, que d'un semblable duel va naître un meurtre équivoque. Le crime à la clôture ne concerne du reste pas qu'un seul livre de Giono. La tendance à clore l'œuvre de cette façon tient plus d'une poétique que d'un simple choix délibéré. Il est notoire d'ailleurs, que les romans qui se terminent par une mort n'ont cessé de marquer la littérature. Giono est sensible à ce lieu; en 1919, il écrit pour le théâtre Esquisse d'une mort d'Hélène, et la dernière phrase est sans équivoque: « Mais déjà Madame Hélène est morte. » En 1949, c'est une fois encore le sujet d'une clôture qui donne sa raison d'être à tout le roman, et la dernière phrase "Grand- mère est morte" entérine le titre provocateur du livre Mort d'un personnage. Quelques années avant sa propre mort (1970), Giono n'hésitait pas à continuer de faire coïncider la fin de ses récits avec la fin naturelle des choses: en 1961, Le Grand théâtre se clôt par la mort du père comme l'atteste la toute dernière après il mourut.

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N° de la microfiche : 044628



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