Auteur(s) :
Bennis
Azeddine
Type : Actes de congrès/séminaire/atelier
Titre Séminaire / Colloque :
Le Crime dans la littérature / la littérature du crime
Editeur(s) : E.N.S. de Meknès
Année de Publication :
2000
Langue : FR
Collation :
p. 266-272
Mots-clés :
ADMINISTRATION PENITENTIAIRE ; PRISONNIER ; PRISON ; LECTURE ; ACTE CRIMINEL ; SOCIETE ; HISTOIRE ; AMENDE.
Cet article met le point sur le crime et enfermement en abordant les illusions et paradoxes de l'institution pénitentiaire. Dans ce but, on relève un premier paradoxe à cet égard, c'est que les réformateurs de la fin du XVIIIe siècle, tout imprégnés qu'ils étaient d'idéologie rationaliste et anticléricale, n'ont pas su résister aux attraits métaphoriques suggérés par l'apparente similitude de condition entre le prisonnier et le moine. Comme si la libre décision de s'isoler pour prier dans la ferveur pouvait avoir une commune mesure avec l'obligation contraignante de purger la peine privative de liberté à laquelle on a été condamné. Ainsi, l' auteur soumet à réflexion si la prison est née, en son principe même, d'une généreuse illusion et si l'amendement du condamné serait par son enfermement. On aborde un débat sur la prison du plaidoyer au réquisitoire, la lecture du " Suplice de Damiens", les métamorphoses de la nation d' amendement, puis on fait suivre par la peine du prison de la dimension morale à l' orientation de la peine d' emprisonnement, et enfin par citer les limites de la réforme dans les institutions pénitentiaires.
N° de la microfiche : 044641