Auteur(s) :
                Affaya
                    Mohamed Nour Eddine 
        
                
                    
        
				
												
															Collectivite(s) Auteur(s) : 
                Groupe d'Etudes Maghrébines (GEM), 
        
                Faculté des Lettres - Rabat
        
									
				
									Type :     Actes de congrès/séminaire/atelier
								
				
									 
					    Titre Séminaire / Colloque :
L'interculturel au Maroc : Arts, langues, littératures et traditions populaires 
												
				
				
				
				
													Année de Publication : 
1994
													Langue :     FR
													Collation : 
                
                    P. 25-37
                    
        
								
				
				
									Mots-clés : 
MAGHREB ; PLURALISME CULTUREL ; CINEMATOGRAPHIE ; CINEMA ; SOCIETE CIVILE ; CULTURE ; INDIVIDU.
								
			
Cette contribution traite d'un sujet qui est devenu presque évident, voire banal, mais continue encore et toujours à se poser chaque fois d'une manière crispée et polémique à savoir la "dialectique identitaire". Comment l'être maghrébin s'interpelle-t-il en tant que sujet, corps et image? Quelle est la part et la nature de l'autre qui l'habite? Comment cette dialectique est-elle formulée dans la production de l'interculturel? Comment peut on adhérer à cette note interculturelle alors que les conditions de son existence ne sont pas fondamentalement créées, et qu'une partie en relation interculturelle est mise dans une situation d'état de siège? La question est terriblement insupportable, qu'elle soit bien ou mal formulée, il n'empêche qu'elle se pose de plus en plus avec acuité. L'état de siège se comprend dans le sens où la communauté maghrébine ne s'est pas prise en charge en tant que volonté politique et culturelle, car elle reste encore réellement orpheline de ses élites passées et présentes, politiques et intellectuelles. L'espace public maghrébin, pour ne pas dire la société civile, commence timidement et douloureusement à se montrer à l'horizon. Car il serait ironique de parler de l'interculturel sans prise de parole, laquelle ne peut se faire effectivement, que dans le cadre d'un espace public fondé sur une véritable éthique de la reconnaissance et de la discussion.
									N° de la microfiche :     042297
				
