Collectivite(s) Auteur(s) :
Centre marocain de conjoncture
Type : Article
Titre Publication en série :
Bulletin de conjoncture
Année de Publication :
2011
Langue : FR
Collation :
N°37,
p. 31-35
: Tabl., graph.
Mots-clés :
CROISSANCE ÉCONOMIQUE ; PRODUIT INTÉRIEUR BRUT ; ÉQUILIBRE BUDGÉTAIRE ; DÉFICIT ; INDICE ; PRIX A LA CONSOMMATION ;
DEMANDE INTÉRIEURE ; DÉPENSES DE CONSOMMATION ; INFLATION ; DÉPENSES D'INVESTISSEMENT ; COMPTES EXTÉRIEURS.
L’inflexion du cycle de croissance en 2010 a induit un ralentissement sensible des principales composantes de la demande intérieure. L’équilibre des emplois et ressources établi au terme de I’exercice fait ressortir en effet une baisse significative du rythme de progression aussi bien des dépenses de consommation que d'investissement. Pour une valeur nominale se situant à 438 Milliards de DH en 2010, la consommation des ménages aura enregistré un accroissement de 4,6 %, soit approximativement le même rythme de progression que I’année précédente. Cet accroissement apparait nettement plus réduit s'agissant de la consommation des ménages exprimée en termes réels dont le volume global a enregistré une hausse ne dépassant guère 2,2 %. Ce résultat, rapporté à I'accroissement annuel de la population, montre que le profil de croissance a eu de répercussions limitées quant à la dynamique des revenus et de niveau de vie. Suivant la même tendance, les dépenses d'investissement ont connu une évolution nettement plus en retrait avec un montant global de formation de capital fixe en baisse de 0,7 % en termes réels par rapport à I’exercice précédent. La demande extérieure a, l’inverse, enregistré une forte reprise après les faibles performances de I’année 2009. La valeur des exportations des biens et services a en effet augmenté de 16,3 % en termes réels à la faveur du redressement de la demande extérieure des phosphates et dérivés ainsi des produits finis de consommation.
N° de la microfiche : 044242