Abhatoo - Centre Nationale de Documentation

Le présent article tente de vérifier la relation qui existe entre la gouvernance et le flux des investissements directs étrangers dans les pays du Maghreb. Une analyse en données de panel portant sur une série de variables (PIB par habitant, taux de croissance réel, taux de change, taux d'inflation, dépenses publiques rapportées au PIB, degré d'ouverture, indice de liberté d'expression et de représentativité, indice de stabilité politique et de la qualité de la réglementation, le respect de la loi, l'efficacité de l'administration et la lutte contre la corruption, etc.) montre que la relation de causalité n'est pas en conformité avec les prédictions de la théorie économique. On a, dans cette étude, pris en considération de différencier entre deux groupes de pays, en se référant à des dynamiques distinctes vis-à-vis des IDE Ces deux groupes sont, d'une part, le Maroc, la Tunisie et l'Algérie et, d'autre part, la Mauritanie et la Libye dont les investissements visent essentiellement le secteur des hydrocarbures sans rapport tangible avec l'évolution des ID et la qualité de la gouvernance dans ces pays.